Arena 2024, rendez-vous à Vérone. « La justice et la paix s’embrasseront »

Arena 2024, rendez-vous à Vérone. « La justice et la paix s’embrasseront »
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La ville de Vérone, carrefour de la paix, attend le pape François le 18 mai. La rencontre implique des entités ecclésiales et laïques, des groupes œcuméniques et interreligieux, des mouvements populaires et des organisations non gouvernementales, des syndicats et de la société civile au niveau national et supranational. Ensemble, au nom de la paix et pour dire non aux armes et aux conflits. Dans cet éditorial, l’appel des directeurs des revues missionnaires italiennes

Si vis Pacem, para Bellum ! (si tu veux la paix, prépare la guerre). Le vieil adage, qui porte sur les dizaines de conflits de faible ou de forte intensité qui se sont déroulés sur différents continents, semble revenir à la mode. Une guerre non seulement d’affrontements armés mais qui fait craindre une destruction rapide de la planète et de tout ce qui l’habite, si le scénario d’un conflit nucléaire devait se réaliser, menacée par ceux qui n’entendent pas entendre parler de paix. En réponse à cette tentation, dix ans exactement après la dernière grande manifestation publique pour la paix qui a eu lieu en avril 2014 dans les Arènes de Vérone, le même événement revient, renouvelé, tant dans les thèmes abordés que dans les modalités de mise en œuvre, qui implique des dizaines d’entités ecclésiales et laïques, des groupes œcuméniques et interreligieux, des mouvements populaires et des organisations non gouvernementales, des représentants syndicaux et de la société civile au niveau national et supranational.
L’intention est de rappeler avec force à notre gouvernement de respecter et d’appliquer l’article 11 de la Constitution. qui déclare : « L’Italie rejette la guerre comme instrument d’offense contre la liberté des autres peuples et comme moyen de résoudre les différends internationaux ».
Un espoir et un projet qui ne se réalisent toujours pas, compte tenu de l’implication directe ou indirecte de l’Italie dans les situations de conflit dont nous sommes témoins dans le monde. « Arena 2024 » comme les précédentes, est née du monde missionnaire, ecclésial et laïc, qui oppose la logique de paix à celle de guerre, afin de pousser les institutions politiques à donner une réponse concrète et unitaire inspirée par les principes de justice. et la paix, pour éviter de sombrer dans l’abîme d’un conflit mondial. « La justice et la paix s’embrasseront ! » : ces paroles d’Isaïe – prononcées lors de l’assemblée populaire dans l’Arène – rassemblent les aspirations de millions de personnes qui rêvent d’un monde dans lequel il y aurait enfin des chemins de dialogue, d’acceptation mutuelle et de la paix à la base de la coexistence planétaire.
Aux témoins de paix d’aujourd’hui, venus des différents continents, s’ajoutera la mémoire des grands prophètes, laïcs ou religieux, qui sera proposée et connue des jeunes : Romano Guardini, Aldo Capitini, Giorgio La Pira, Ernesto Balducci, Tonino Bello, Davide Maria Turoldo, Primo Mazzolari, Arturo Paoli et bien d’autres protagonistes des Arènes précédentes.
L’engagement en faveur de la justice et de la paix n’entend pas se limiter à la réunion à l’Arena des 17 et 18 mai ; il vise plutôt à être le début d’un processus de consolidation de la paix qui se poursuit après coup, ébranle les consciences de chacun et implique l’ensemble de la société, et pas seulement les couches les plus actives dans la promotion de la paix.
C’est le rêve de ceux qui ont organisé l’événement pendant de nombreux mois et de ses principaux protagonistes : le pape François, qui sera présent et réitèrera sa claire dissidence contre la guerre et la violence ; l’évêque de Vérone, Mgr Domenico Pompili, qui anime depuis des mois la préparation aux Arènes ; l’administration municipale de Vérone qui a facilité et accompagné de nombreuses manières l’organisation de l’événement et les membres des cinq groupes de travail qui ont discuté pendant des mois de cinq thèmes critiques : la paix et le désarmement ; écologie intégrale et modes de vie ; les migrations ; Travail; démocratie et droits. Paraphrasant le pape François, Arena 2024 vise « à créer des semeurs de changement, des promoteurs d’un processus véritablement vertueux de culture de la paix ; tâches essentielles pour marcher vers une alternative humaine face à la mondialisation de l’indifférence”. Dans cet engagement renouvelé qui part de l’événement de Vérone, les revues missionnaires de la Fesmi continueront à être là avec leur tâche : raconter les nombreux sites où ce chemin de paix est une alternative concrète qui tente chaque jour de construire une nouvelle humanité. Ensemble et maintenant.

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