non à l’appel, les Pisicchio restent assignés à résidence

BARI – Les frères Alfonsino et Enzo Pisicchio doivent rester assignés à résidence, eux aussi – comme Sandrino Cataldo, impliqué dans une autre enquête de Bari qui touche à la politique – au moins jusqu’aux élections. La Cour de révision a rejeté les recours contre l’arrêté qui a placé, le 10 avril, l’ancien conseiller régional à l’urbanisme, 63 ans, et son frère, vraisemblablement le sien, en résidence surveillée. Deus Ex machinaaccusés de complicité de corruption et de soumissions concertées pour un contrat de la municipalité de Bari. Tous deux ont demandé un assouplissement des mesures de précaution, mais pour le parquet de Bari, la “méthode Pisicchio” – des emplois en échange de contrats – pourrait être répétée. à l’occasion des prochaines élections municipales.

Le recours d’Enzo, 60 ans, a été évoqué hier matin. Le plus jeune des frères arrêtés a ensuite été interrogé pendant trois heures par le procureur Claudio Pinto. Un long interrogatoire d’investigation au cours duquel Pisicchio (assisté du professeur Vito Mormando et de l’avocat Francesco Paolo Sisto, cousin du même nom du vice-ministre) a tenté de donner sa version des faits, en parlant – notamment – des relations avec les entrepreneurs qui sont contestées dans les enquêtes des Finances. L’homme, directeur de Leonardo, est en effet accusé d’avoir servi d’intermédiaire entre certaines entreprises et administrations publiques (Municipalités et Régions), exploitant le poids politique et les connaissances de son frère pour faciliter l’attribution de contrats et de financements. Lors des perquisitions de 2021, 65 mille euros en espèces ont été trouvés chez Enzo Pisicchio, sur le balcon, dans un sac en plastique : de l’argent qui, selon le procureur, constituait un profit du délit de corruption, ainsi que les faveurs et autres avantages qu’il aurait obtenus de l’homme d’affaires de Barletta Giovanni Riefoli (également assigné à résidence).

Lors de l’audience devant le Tribunal de Révision, le parquet a déposé une dénonciation du Département des Finances qui reconstitue l’activité politique menée par son frère Alfonsino depuis le mois de février jusqu’au moment de son arrestation. Le Parquet a valorisé la circonstance selon laquelle Enzo est le représentant légal de deux mouvements politiques, et partage donc l’intérêt électoral avec son frère. Mais pour la défense, ces circonstances ne sont pas pertinentes, car

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