Le recteur de l’Université de Bari veut augmenter son salaire de 128% : “Tout le monde devrait le faire”

Le recteur de l’Université de Bari veut augmenter son salaire de 128% : “Tout le monde devrait le faire”
Le recteur de l’Université de Bari veut augmenter son salaire de 128% : “Tout le monde devrait le faire”

Le recteur de l’Université de Bari «Aldo Moro», Stefano Bronzini, a annoncé son intention d’augmenter son salaire de 128%. Cela signifierait un passage des 71 mille euros actuels à un salaire annuel brut de 160 mille euros, avec effet rétroactif également pour les années 2022 et 2023. Bronzini n’est pas un cas isolé, surtout dans les Pouilles. Avant lui, le recteur de l’École polytechnique de Bari, Francesco Cupertino, avait demandé l’année dernière une augmentation de son salaire de 400 %. Avec le feu vert du Conseil d’administration de Polytechnique pour la résolution, son salaire annuel devrait passer de 36 à 121 mille euros, sous réserve de l’approbation du ministère de l’Économie et des Finances. Cette opération avait déjà suscité pas mal de polémiques. Les syndicats se sont mis en colère contre la CGIL Pouilles et la Fédération régionale des travailleurs du savoir qui ont parlé d’une action “totalement en dehors de tout contexte social, politique et économique de ce que vit le pays”, surtout compte tenu de la présence dans les universités italiennes de “poches de un emploi précaire et des cadres contractuels très médiocres”.

«Il faut couvrir les coûts des responsabilités»

Malgré les critiques des syndicats, l’augmentation du salaire des recteurs est une opération totalement conforme à la loi, comme le prévoit le décret du Premier ministre du 23 août 2022 numéro 143, approuvé par le Premier ministre de l’époque, Mario Draghi. En effet, le recteur de l’Université de Lecce, Fabio Pollice, avait également évolué dans la même veine, ayant exprimé son désir d’augmenter son salaire de 25 200 à 121 mille euros par an. Cependant, après l’avis négatif (non contraignant) du Sénat académique, il a décidé d’y renoncer. Au contraire, le recteur de l’Université de Bari semble déterminé à suivre cette voie. Dans une interview avec Corriere della Sera, a précisé sa position en précisant : « Chacun doit se protéger avec une assurance capable de couvrir les frais de responsabilité ». Bronzini a également déjà reçu l’avis favorable du Conseil d’Administration de l’Université de Bari. Il ne manque plus que le feu vert du ministère de l’Économie et des Finances.

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