La candidature pour une Toscane contraire à elle-même Il Tirreno

Au contraire, le monde existe, mais c’est celui qu’il a peint, qu’il a construit dans sa tête. C’est certainement contre le monde de la Toscane, traditionnellement terre de droits, d’inclusion et de solidarité, et des Toscans, à qui il s’adresse effrontément après avoir couru pendant des mois pour la candidature aux prochaines élections européennes et avoir réclamé et obtenu le poste. de tête de liste de la Ligue. Malheureusement, il a réussi, en profitant également du fait qu’il réside (malheureusement) en Toscane, à Viareggio. Essayons, même si la tentative est extrêmement fatigante et vomissante, de mettre en conformité ses absurdités : « L’Europe doit construire sa propre identité, qui n’est pas celle du drapeau bleu aux nombreuses étoiles. Il n’y a même pas un animal pour nous symboliser” ; « Benito Mussolini était un homme d’État comme Cavour » ; « L’antifascisme n’a aucun sens, le fascisme a pris fin il y a presque cent ans » ; «Bien qu’elle soit citoyenne italienne, il est clair que les caractéristiques somatiques de la volleyeuse Paola Egonu ne représentent pas son caractère italien»; « L’avortement est une nécessité malheureuse à laquelle sont contraintes les femmes, je ne pense pas que ce soit un droit » ; «Chers homosexuels, vous n’êtes pas normaux, surmontez-vous»; « Le crucifix doit être présent dans toutes les salles de classe car il est un symbole de culture » ; «Des classes avec des caractéristiques distinctes (c’est-à-dire pour les étudiants handicapés, ndlr) aideraient les enfants ayant un grand potentiel à s’exprimer pleinement et même ceux qui ont plus de difficultés seraient aidés d’une manière particulière».

Eh bien, ces phrases font partie du manifeste électoral avec lequel un candidat se présente aux Toscans pour leur demander leur consentement. Fabrizio Masia, spin doctor et sondeur pour Emg Different, estime à juste titre que la publicité dont il bénéficie, également à travers les attaques qu’il reçoit, lui permet d’avoir une plus grande visibilité, élargissant peut-être le consensus même envers ceux qui auparavant ne le connaissaient que relativement. De l’espace sur le Tyrrhénien, désormais, il en aura très peu, mais nous nous sentons obligés d’avertir les Toscans, nos lecteurs. De qui? Ah oui, c’est vrai, il faut le nommer. Malheureusement. Il s’appelle Roberto Vannacci et est un général de l’armée italienne. Au fil des années, le ministère de la Défense lui a même confié des tâches importantes et prestigieuses.

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