Turin “va au galop” avec Buffalo Bill – Torino Oggi

Parmi les nombreuses célébrités qui ont foulé le sol turinois, il y a aussi, pensez-y, Buffalo Bill. Qu’est-ce qui liait inextricablement le célèbre pionnier américain à la capitale savoyarde ?

Mais procédons dans l’ordre. Tout d’abord, son vrai nom est William Frederick Cody.

Suite à sa participation, en tant que combattant, à la guerre civile américaine, il est embauché comme guide civil au Pacific Railway. Lorsqu’on lui confia la tâche de fournir de la nourriture aux ouvriers employés à la construction du chemin de fer, Buffalo Bill engagea un exploit mémorable, c’est-à-dire une chasse au bison, au cours de laquelle on dit que 4 000 spécimens ont été tués. C’est précisément à cette occasion que Cody a gagné le fameux surnom qui l’a fait connaître le plus.

Et c’est à ce moment-là que les chemins de Buffalo Bill et de Turin commencent à se croiser, grâce à l’écrivain Ned Buntline qui a fait de lui le protagoniste de ses histoires et qui l’a engagé pour se faire passer pour lui-même dans les représentations théâtrales qu’il s’apprêtait à monter.

Ainsi Buffalo Bill, désormais initié au monde du divertissement, fonde, devenant son propre imprésario, le Le spectacle du Far West de Buffalo Bill, une compagnie de cirque qui organisait de nombreux combats et qui mettait également en scène de vrais Amérindiens, dont Sitting Bull. Le spectacle triompha dans le monde entier, jusqu’à son arrivée à Turin en 1906, où il fut présenté installé sur la Piazza d’Armi. Il y resta cinq jours, à partir du 22 avril de la même année, à raison de deux représentations par jour.

Même dans la capitale savoyarde, son succès fut tel que le conteur Eugénio Véritas a composé une chanson en dialecte piémontais, “Buffalo Bill à Turin“, qui semble raconter un épisode particulier : l’un des acteurs, après avoir passé une nuit avec une Turinoise, Rosina, a forcé le mari de cette dernière à se saouler pour oublier ce qui s’était passé.

La vérité ou légende? On ne peut pas le savoir, mais ce qui est sûr, c’est que tout cela a ajouté d’autres anecdotes et curiosités à l’histoire déjà riche de Turin.

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