L’événement EireneFest, un festival du livre sur la culture non-violente, la paix et l’antimilitarisme, dédié à l’objection de conscience, s’est terminé dimanche 5 mai dans le cadre du Castello Svevo Angioino de Bisceglie.
L’auteur Claudio Pozzi, avec son “Un coin de paradis derrière les barreaux”, rappelle le choix passionné de l’objection de conscience bien avant 1972, année de naissance de la fonction publique de remplacement. D’où le souvenir de l’arrestation et du séjour dans la prison militaire de Gaeta. Un chemin d’une grande profondeur éthique que Claudio Pozzi a tracé à Bisceglie sous les applaudissements des personnes présentes.
Il revient ensuite à l’écrivain Giulio Di Luzio d’expliquer son expérience d’objecteur de conscience dans les années 1980. Le journaliste de Bisceglie, aujourd’hui collaborateur de la TV indépendante Byoblu et auteur de 15 livres parmi lesquels des essais et des romans, a exposé la mutation politique qui a mûri au cours des dernières décennies, refusant aujourd’hui de se reconnaître comme non-violent, pacifiste et antimilitariste. Un changement de direction bien illustré par Di Luzio lorsqu’il évoque, à titre d’exemple, le massacre des réfugiés palestiniens à Sabra et Chatila en 1982, en l’associant au génocide en cours dans la bande de Gaza, trouvant ainsi la faiblesse de la pensée non-violente. Cependant, il a pleinement justifié le choix de cette période politique effervescente.
Vito Micunco, du Mouvement pour la Paix de Bari, a réitéré la nécessité de continuer à donner de l’espace aux différentes voix et au pluralisme que l’on retrouve dans l’archipel complexe des pacifistes. La réunion a été modérée par le professeur Michele Lucivero et brillamment présentée par un élève du lycée scientifique « L. Da Vinci” de Bisceglie.
lundi 6 mai 2024
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