La stèle de Santa Caterina inaugurée, Falcomatà : « La Guernica de Reggio »

La stèle de Santa Caterina inaugurée, Falcomatà : « La Guernica de Reggio »
La stèle de Santa Caterina inaugurée, Falcomatà : « La Guernica de Reggio »

« Dimanche a été un jour historique pour notre ville. Une ville qui, avec le bombardement du 6 mai 1943, a payé le prix le plus élevé, de toutes les villes calabraises, pour l’alliance de notre pays avec l’Allemagne nazie d’Hitler. Cet attentat a marqué le début d’un chemin très tortueux et sanglant qui nous a conduit à la libération du régime nazi-fasciste. Ce fut l’aube de toute une série d’autres tragédies que nous avons le devoir de rappeler : je pense aux Fosses Ardéatines, à Marzabotto, à Sant’Anna di Stazzema, pour n’en rappeler que quelques-unes”.

Le maire de Reggio de Calabre l’a écrit dans un message sur Facebook : Giuseppe Falcomatà.

« Cette œuvre – a-t-il ajouté, créée par le maestro Paolo Raffa et promue parAssociationNous pour Santa Caterina» du président Serranò que je remercie, c’est notre Guernica. Et ainsi que le nom de l’œuvre de Pablo Picasso Je me souviens du bombardement de la ville de Guernica, j’ai proposé de l’appeler «Reggio de Calabre».

C’est un ouvrage sur lequel le des noms De 58 victimes de Santa Caterina, la victimes de la quart, mais qui nous rappelle les noms de tous ceux qui ont perdu la vie, de ceux qui ont payé le prix de cette guerre. Grâce à ce travail nous aurons également ces noms gravés dans nos cœurs. Pour toujours.

Il y a une phrase de notre hymne national, moins « chantée » et peut-être moins connue mais c’est celle qui me frappe le plus et elle dit ceci : « Nous avons toujours été piétinés et ridiculisés parce que nous ne sommes pas un peuple, parce que nous sommes divisés ». Dans cette très courte phrase, la recette de la nôtre est écrite futur. C’est-à-dire la nécessité de trouver une unité d’intentions, de vues et de politiques pour le développement d’un pays et d’un territoire. Mais surtout la nécessité d’être un peuple. »

Falcomate a continué:

« On ne devient pas un peuple du jour au lendemain, ce n’est pas quelque chose de mécanique. Nous devenons un peuple parce que nous partageons une histoire commune, une histoire de valeurs, une histoire de moments autour desquels une communauté, un pays, une ville trouve son identité. Il s’agit d’un monument identitaire. Être un peuple et se souvenir sont deux choses qui vont de pair. Car un peuple sans mémoire est un peuple sans histoire. Et un peuple sans histoire est un arbre sans racines, donc voué à mourir.

Nous célébrons la mémoire des victimes, nous honorons leur sacrifice, nous nous souvenons de ce qui s’est passé. Mais ça monument c’est avant tout un avertissement pour l’avenir. Pour ces gens qui passeront par là, qui se souviendront de cette tragédie et de combien il est important de défendre les valeurs de liberté et de démocratie car ce ne sont pas des valeurs absolues et doivent toujours être protégées. Une base quotidienne.
Nous avons pensé, en tant qu’administration municipale, à institutionnaliser la journée du 6 mai en mémoire de toutes les victimes de ces attentats.
Cela me semble juste, cela me semble juste, cela me semble être une “brique” solide sur laquelle continuer à reconstruire notre histoire commune”.

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