Cela vaut-il la peine pour Naples de participer à la Conference League ? Vers la troisième série en Europe ?

Jouer un jeudi dans des champs aux confins de l’Europe, avec des déplacements interminables et un petit revenu ? Non, ça n’en vaut pas la peine, ce serait juste épuisant

Db Prague (République tchèque) 06/07/2023 – finale de la Ligue de conférence / Fiorentina-West Ham / photo Daniele Buffa/image Sport dans la photo: Cristiano Biraghi

Cela vaut-il la peine pour Naples de participer à la Conference League ? Vers la troisième série en Europe ?

Le cercle d’Udine s’est fermé l’année dernière, pas hier. Dans le Frioul, le fardeau insupportable d’être Naples cette année s’est installé. Pardonnez-nous Kundera mais on n’a jamais vu un tel malaise à défendre une avance face à une équipe résignée à la relégation. On n’a jamais vu un tel masochisme de la part d’un manager qui laisse les joueurs haletants sur le terrain et brûle trois créneaux avec seulement trois hommes.

Cannavaro, avec toutes les limites de son équipe, a réussi à tout faire sans même y croire sérieusement, il s’est retrouvé avec un point dans le dernier tour de la course. Un cadeau qui peut nous être utile.

La Conference League serait tout simplement épuisante

Cela vaut-il vraiment la peine pour Naples de participer à la Conference League ? Vers la troisième série des coupes d’Europe ? Jouer un jeudi dans des champs aux confins de l’Europe, avec des déplacements interminables et un petit revenu ? Non, ça n’en vaut pas la peine, ce serait juste une épuisante série de matches amicaux internationaux qui pourraient représenter un ennuyeux alibi pour le championnat. Ce Naples donc, malgré tout le fardeau de la faillite qui s’éternise cette saison, ne mériterait pas un tel lot de consolation mais une série de prises de conscience qui vont au-delà de la reconnaissance du tricolore. L’entreprise rembourse, à partir du choix d’un coach géré par un manager compétent et non par les propriétaires et leurs humeurs.

Quand Mourinho gagnait la Conférence (Mario Piccirillo sur Napolista il y a deux ans)

Ce n’est pas Mourinho qui a remporté la Conference League. C’est le contraire : c’est la Conference League que José Mourinho a remportée. Si cela était possible, cette coupe de métal inanimée et disproportionnée élèverait l’entraîneur de la Roma vers les cieux, défilant en triomphe avec son trophée humain. L’homme qui a pris une « tasse » pour le nouveau-né, l’a sevrée, l’a élevée et l’a finalement confiée à son avenir : « Va voir papa. Suivez la Ligue des Champions et la Ligue Europa, maintenant vous aussi, vous êtes génial.”

Si quelqu’un d’autre l’avait gagné, même un bon coach de milieu de tableau, on commenterait son exaltation avec une condescendance un peu snob : regardez ça, il a battu “les salmonari” et il est ému. Il y a évidemment ceux qui tentent quand même, remettant en question le sens moribond du ridicule. Au lieu de cela, etPuisque Mou est une marque vivante, le mécanisme fonctionne à l’envers. Ceferin est ravi, l’UEFA n’aurait pas pu choisir un témoignage plus efficace pour lancer son nouveau produit. Gratuit aussi. On le retrouve errant dans un stade de Tirana – Tirana ! – avec les mains sur le visage comme si c’était 2004, la Ligue des Champions avec Porto, ou 2010, celle avec l’Inter.

Chaque mot qu’il prononce est un crochet publicitaire. Chaque grimace contrite est un crédit qui peut être dépensé sur le marché de la pertinence. La coupe du troisième niveau ? Si Mou le gagne, et le gagne en fondant ainsi, il n’y a pas de dérision qui compte. La réverbération des armoiries ressort : y a-t-il vraiment quelqu’un qui peut se permettre de se moquer de quelqu’un qui a remporté 26 titres dans sa carrière – lui, Ferguson, Trapattoni (“quel âge il me fait sentir”, dira-t-il) – et une Coupe d’Europe à 19 ans après avoir remporté la Coupe UEFA avec Porto en 2003 ?

PREV Tivoli et Guidonia – Les « Play the Games Special Olympics » arrivent : toutes les infos –
NEXT Le premier guide non touristique de la ville d’Ancône créé par Sineglossa arrive