Nous recherchons rapidité, sérieux et transparence

C’est la quatrième fois (deux pour échec et deux sur le terrain) que Barletta Calcio se retrouve malheureusement en Excellence.

La première fois (1995, premier échec), il lui a fallu quatre ans pour revenir en Serie D.
La seconde (année 2001, relégation sur le terrain) a duré cinq ans, dont trois saisons en Promotion.

La troisième fois (année 2015, deuxième échec), il nous a fallu même sept ans pour sortir des sables mouvants de ce que quelqu’un a défini avec un peu trop d’optimisme dans le passé comme la “Premier League” des Pouilles, avant l’introduction en 2020 (à cause du Covid !? ) de la formule style “tournoi de saucisses”, heureusement envoyée aux archives à partir de la saison prochaine.

Au total, cela fait seize saisons pour une équipe, Barletta, qui, il y a quelques décennies, a réussi à faire parler d’elle l’Italie, d’abord pendant les quatre années entre la Serie C/2 et la C/1 sans jamais perdre à domicile, et ensuite, évidemment , pour les quatre années en Serie B.
Bien sûr, c’était les années 80, c’était un autre monde, et c’était aussi une autre Barletta : l’une des villes les plus riches de tout le sud de l’Italie avant que les grands bouleversements géopolitiques internationaux des années 90 ne frappent presque à mort un secteur, le TAC ( Textile, Habillement et Chaussures), qui garantissait pratiquement le plein emploi.

Mais nous parlions des seize saisons sur les vingt-neuf dernières en dessous de la Serie D pour Barletta, dont treize en Excellence et trois en Promotion entre 2002 et 2005. Pratiquement plus d’un an sur deux en dessous de la quatrième division nationale. Des chiffres bruts, impitoyables, indiscutables, qui en disent long sur la volonté et la capacité (y compris économiques) de “jouer au football” à Barletta, en excluant bien sûr les exceptions comme les directions Sfrecola et Tatò…

Après l’échec technique de la direction actuelle, certains tentent de dépasser le concept de “Barletta ai Barlettani”, devenu un mantra intouchable après l’apocalypse de Perpignan de 2015.

D’autres cependant, surtout après l’intérêt de l’entrepreneur campanien Francesco Agnello, précisément parce qu’ils étaient conscients de l’expérience de Perpignan, n’ont pas manqué d’exprimer leurs doutes sur la possibilité d’une autre propriété « étrangère ».
Dans tout cela, il y a un championnat d’Excellence à prévoir le plus tôt possible, si l’on veut tenter une montée immédiate en D, ce qui n’est pas du tout facile comme le démontrent les expériences précédentes déjà évoquées.

Pour ce faire, mais surtout pour mettre fin à ce mur contre mur, désormais très triste et néfaste, entre la société actuelle et l’environnement, et garantir au football de Barletta un avenir au moins digne, il est nécessaire d’opérer avec un sérieux et une transparence absolus, non au son des PEC réels ou présumés, mais réunissant vendeurs, acheteurs, mais surtout politiques locales et fans autour d’une même table.

Ces dernières années, la politique a souvent été (à juste titre) sur le banc des accusés pour la question du stade, fortement contestée par les supporters même lors d’une réunion du conseil municipal.

On se souvient d’ailleurs encore en mai 2022, alors que la Serie D venait d’être reconquise, du véritable “procès” auquel les candidats à la mairie ont été soumis par la presse, le club, les supporters et même par M. Farina, dont le “réquisitoire” passionné sur le feuilleton Puttilli.

Aujourd’hui, le stade est là, la politique a joué son rôle, pour le meilleur ou pour le pire, elle doit donc être impliquée dans les décisions concernant l’avenir de la première équipe de football de la ville.
Tout comme les supporters doivent être impliqués, un rôle essentiel surtout sous ces latitudes footballistiques loin de l’eldorado de la télévision payante.

Mais surtout les garçons, les filles, les femmes, les enfants et les pères de famille prisonniers de la passion rouge et blanche, vétérans de décennies d’amertume causées par de très nombreux aventuriers du football qui ont fait tant de dégâts au football de Barletta, comme en témoigne entre autres par les nombreux messages de solidarité via les réseaux sociaux de la part de membres d’autres supporters (même rivaux acharnés) littéralement abasourdis par une relégation incroyable, même pas deux ans après les triomphes de Tarente et de Rieti.

Sérieux, rapidité et transparence absolue donc. Trois éléments qui doivent être essentiels pour quiconque sera l’acheteur du SSD Barletta 1922. Car, qu’on le veuille ou non, le temps du “viens sur le terrain et tais-toi” après cette terrible déception est bel et bien révolu.

Quatre mille spectateurs réguliers de Puttilli (dont plus de trois mille abonnés) méritent mieux que d’être qualifiés de « porteurs de négativité », « ne comprenant pas la langue italienne » et, semble-t-il, avec d’autres termes que, par souci de décence, nous évitez de signaler…

Il n’y a plus de temps pour les alibis donc, tous ceux qui veulent Barletta seront certainement les bienvenus, mais avant de se livrer à des proclamations inutiles dont nous en avons franchement marre, ainsi que celles de l’actuel propriétaire, il leur faudra d’abord regarder droit dans les yeux des administrateurs et surtout des fans

Pour tout le reste, aujourd’hui plus que jamais “allez en blanc…”

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