le CISL demande maintenant les documents

La table de la légalité n’a pas encore été convoquée et les éclaircissements demandés à ce sujet tardent à produire leurs effets. L’histoire de pôle emploi de la Ville Métropolitaine (compter sur Éco coopérative sur lequel une interdiction anti-mafia a été émise il y a un an en raison de liens présumés avec le clan Casalesi) reste une énigme. La CISL de Bari en est convaincue et, par l’intermédiaire du secrétaire général Giuseppe Boccuzzi, est revenue sur le terrain pour obtenir des explications.
L’appel lancé au maire métropolitain de Bari, Antonio Décaro, semble être resté dans l’oreille d’un sourd, même si le représentant du Parti démocrate (aujourd’hui candidat au Parlement européen) a signé un protocole de légalité spécifique avec tous les syndicats. Le mouvement? Le CISL a opté pour le demande d’accès civique généralisé envoyé à la Ville Métropolitaine et au bureau des affaires générales.

L’exemple

Les contours de l’opération sont précisés dans la demande : « Cisl Bari a signé le 22 mai 2022 un protocole d’accord avec la Ville Métropolitaine de Bari pour la promotion de la culture de la légalité et la protection de l’emploi. En septembre 2022, la CISL avait demandé à l’instance de se réunir pour obtenir des éclaircissements sur une procédure d’attribution du marché public de Porte Avenir métropolitaine vers la Cooperativa Eco Società Coop. Sociale, ayant pris connaissance des articles de presse faisant état d’une enquête de la Direction Départementale Anti-Mafia de Naples qui concernait l’ancienne direction de la coopérative susmentionnée”.
La réunion demandée, selon la CISL, a eu lieu le 13 octobre 2022 « et au cours de la même réunion, nous avons été informés que le maire Antonio Decaro avait fait une démarche auprès de la Préfecture de Salerne pour obtenir des décisions en la matière. Compte tenu de ce qui précède, n’ayant plus reçu de nouvelles depuis le 13 octobre 2022 et ayant appris par la presse qu’en mai 2023 une interdiction anti-mafia avait été émise contre l’entreprise susmentionnée par la Préfecture de Salerne. Afin de valoriser le contenu du protocole de légalité signé avec l’organisation, d’avoir une information complète en la matière, après avoir pris connaissance des déclarations de l’organisation sur le Corriere del Mezzogiorno du 1er mai dernier, nous demandons la possibilité de recevoir la documentation communiquée par l’établissement dans l’article».

Le syndicat attend une réponse

La référence est à trois étapes : « La communication du début de la procédure de résiliation du contrat à l’encontre de la société Eco ; l’opposition de la société Eco à l’avis de rétractation ; la disposition du Tribunal de Salerne avec laquelle Eco a été soumis au contrôle judiciaire et à la documentation dont il ressort clairement que l’article 34 bis de la fouille. 50 de 2011 gèle toute disposition d’exclusion en vertu de l’article 80 alinéa 2 des fouilles 50 de 2016, désormais modifié par les articles 94 et suivants de l’actuel code des marchés publics”. Le syndicat attend désormais une réponse.

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