Dire les faits n’est pas bon pour Naomo et ses acolytes

Dire les faits n’est pas bon pour Naomo et ses acolytes
Dire les faits n’est pas bon pour Naomo et ses acolytes

par Fabio Anselmo*

« S*** communiste » : c’est ainsi qu’hier l’adjoint au maire Naomo Lodi s’est adressé à la journaliste d’un journal local qui faisait son travail à Gad où une bagarre avait éclaté entre un groupe de trafiquants de drogue.

Oui, car le trafic de drogue et la criminalité n’ont pas disparu de la région de Gad comme on voudrait nous le faire croire. Et dire les faits n’est pas bon pour Naomo et ses acolytes. Informer, communiquer sur ce qui se passe réellement dans la ville au-delà et en dehors de la propagande édulcorée qui nous est administrée chaque jour n’est pas le bienvenu, c’est pour les “putains de communistes”, ce n’est pas un droit de citoyenneté, ce n’est pas un principe constitutionnel, ce n’est pas un pilier de la liberté

Une attitude en pleine harmonie avec le gouvernement qui a désormais muselé la Rai et l’information, obligeant avant-hier Rai News, en pleine campagne électorale pour les élections européennes et en ruinant l’égalité des chances, à diffuser en direct 46 minutes des discours de Giorgia Meloni. Évidemment sans contradiction. Car il ne faut pas contredire le Boss, on le sait. Et il a toujours raison.

Nous nous rapprochons rapidement de ces régimes que la droite aime tant, Alan Fabbri, le sénateur Balboni et Naomo Lodi, où la liberté de la presse est niée, le pouvoir judiciaire est soumis au pouvoir politique et les droits des citoyens sont bafoués. Nous sommes tous des gens moins libres.

Même dans la municipalité de Ferrare, le temps est mauvais pour ceux qui ne s’alignent pas sur la propagande du régime : comme l’a rappelé le candidat Leonardo Uba, citant les résultats d’une enquête menée par le Comité unique de garantie de la municipalité de Ferrare : jusqu’à 14% d’entre eux travaillent dans la commune et se sentent menacés à cause de leurs idées politiques et syndicales. D’autres « putains de communistes » ?

La ville que nous voulons n’est pas comme ça. La municipalité que nous voulons est transparente, elle ne cache pas les faits sous le tapis de la propagande, elle ne discrimine pas ceux qui y travaillent sur la base d’idées politiques, elle se concentre sur l’ouverture et non sur la fermeture, elle regarde à l’intérieur et au-delà des murs. les pieds fermement ancrés dans notre histoire et le regard tourné vers l’avenir.

*candidat à la mairie de Ferrare

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