pas assez pour le logement, la nourriture et le transport

L’emploi est en croissance mais en Italie le Travail il est de plus en plus pauvre. En effet, il ne suffit pas d’avoir un emploi pour pouvoir satisfaire les besoins primaires : logement, nourriture, transport. Ceci est certifié par les données de l’OCDE selon lesquelles notre pays est le pays de toutes les grandes économies dans lequel les salaires réels ont le plus baissé. Le salaire réel est celui comparé aux prix et ces dernières années, alors que ces derniers ont inexorablement augmenté, les salaires sont restés au point mort.

Petit salaire

Les salaires réels en Italie, selon l’OCDE, avaient déjà baissé de 2,9 % entre 1990 et 2020. Mais après la pandémie et la flambée des prix entraînée par la hausse des prix de l’énergie, la situation a empiré. En 2022, la baisse était de 7,3 % par rapport à 2021. Les niveaux de salaires en termes réels en Italie sont restés pratiquement inchangés depuis 1991, affichant une croissance de seulement 1 %. Un revers qui a placé l’Italie en 2022 à la 22ème place parmi les pays de l’OCDE pour le niveau du salaire annuel moyen réel, marquant une baisse de 13 places dans le classement par rapport à 1992. Il est donc normal que ceux qui ont également un revenu moyen (jusqu’à 35 000) euros) aujourd’hui vous avez du mal à arriver à la fin du mois.

Maillot noir en Europe

En ne considérant que les pays de la zone euro, la valeur nominale des salaires en Italie n’a augmenté que de 1,1 % en 2022, alors que dans tous les autres pays, ce chiffre est plus élevé. En Allemagne par exemple, il atteint +2,7%, en République tchèque +4,4%, en France environ +5%. Dans de nombreux pays, des mécanismes ont été adoptés qui ont en quelque sorte lié l’évolution des salaires à la fluctuation de l’inflation et qui ont permis une nouvelle négociation de conventions collectives, avec pour conséquence une augmentation de la valeur nominale des contrats. En Italie, cela ne s’est pas produit. Plus de la moitié des contrats collectifs du secteur privé ont expiré. Selon les données de l’Istat, le délai moyen d’attente pour le renouvellement des travailleurs dont les contrats ont expiré est passé de 20,5 mois en janvier 2023 à 32,2 mois en décembre 2023. «La perte du pouvoir d’achat des salariés et des retraités devrait inquiéter tout le monde – a déclaré le secrétaire général de l’Istat. Uil, Pierpaolo Bombardieri – parce qu’il y va de la stabilité de l’économie nationale”.

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