Macfrut regorge de visiteurs. Focus sur le climat et les nouveaux pathogènes

Macfrut regorge de visiteurs. Focus sur le climat et les nouveaux pathogènes
Macfrut regorge de visiteurs. Focus sur le climat et les nouveaux pathogènes

Macfrut entre dans son apogée et, le deuxième jour, est littéralement plein de visiteurs : la fréquentation du 41ème Salon International de la filière fruits et légumes, qui se déroule au Parc des Expositions de Rimini, a été incessante hier depuis les petites heures du matin , avec de longues files d’attente aux entrées. En effet, le riche programme comprenait de nombreux rendez-vous et conférences, depuis ceux consacrés à la recherche et à l’innovation variétales jusqu’à ceux axés sur l’analyse des tendances de consommation, tant en Italie que sur les marchés internationaux. Mais chez Macfrut, comme on le sait, il y a aussi de la place pour des moments plus « légers » et ludiques, comme des dégustations des nouveautés proposées par les entreprises exposantes et des show cooking en compagnie de blogueurs culinaires de renom. Et il y a la possibilité d’entreprendre un véritable voyage entre les régions italiennes – cette année dominent les Pouilles, choisies comme région partenaire de l’événement – ou entre les différents continents, à travers des saveurs, des arômes et des couleurs qui racontent des terres lointaines.

“Si vous voulez connaître l’avenir des fruits et légumes, vous devez venir à Macfrut”, a déclaré mercredi le président de l’événement Renzo Piraccini, à l’occasion de la cérémonie d’inauguration. Nous regardons vers l’avenir dans le double champ d’essai (environ 3 mille mètres carrés à l’intérieur du centre Rimini Expo), dédié à l’innovation fruitière et horticole ; l’avenir est abordé dans les nombreuses réflexions thématiques programmées au cours du salon de trois jours. Comme celle qui s’est tenue hier matin sur le stand d’Apofruit, une coopérative de fruits et légumes qui compte plus de 2 700 membres dans toute l’Italie et dont le siège est à Pievesestina di Cesena.

Apofruit collabore depuis des années avec des instituts de recherche, des universités et des généticiens pour sélectionner des variétés toujours nouvelles, capables à la fois de répondre aux besoins du marché et de résister aux intempéries causées par le changement climatique. Frontière cruciale, cette dernière, sur laquelle se joue la survie même de la filière fruits et légumes, est aujourd’hui appelée à faire face à des phénomènes atmosphériques jamais vus auparavant, ainsi qu’à des pathogènes inconnus, souvent favorisés par le changement climatique lui-même. À cet égard, l’exemple qui vient le plus facilement à l’esprit est celui de la poire, dont l’Émilie-Romagne était, il y a quelques années encore, le principal producteur de tout l’espace européen : aujourd’hui, la première marche du podium est occupée par la Belgique, un pays dans lequel la culture de ce fruit était tout simplement impensable avant que le changement climatique n’éclate.

Maddalena De Franchis

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