Publicité illégale, la « ligne dure » de la municipalité de Catanzaro

Publicité illégale, la « ligne dure » de la municipalité de Catanzaro
Publicité illégale, la « ligne dure » de la municipalité de Catanzaro

CATANZARO Une guerre totale, jusqu’à la dernière plante. Un combat qui va au-delà du simple affichage illégal à laquelle nous avons l’habitude d’assister depuis de trop nombreuses années, notamment lors des campagnes électorales, dans les rues des villes calabraises, mais qui concerne directement des installations publicitaires considérées en quelque sorte “illégales” et non conformes et qui, malgré tout, ces dernières années ont cependant garanti des bénéfices aux entreprises qui les géraient, sans toutefois payer le montant dû aux administrations municipales.

Le nouveau cap contre la construction illégale

UN “nouveau cours” entrepris par les municipalités déjà à Vibo Valentia et Rende avait donné les premiers résultats, mais qui a retrouvé une plus grande force ces derniers jours. À Pizzo, dans la commune de Vibo, il y a un peu plus de 10 jours, 385 installations « non autorisées » ont été interdites par la municipalité. Ici, la lutte acharnée dure depuis septembre. C’est-à-dire lorsque l’administration communale avait informé “Pubbliemme Srl” que la “confiance relationnelle” avait échoué à cause d’installations publicitaires abusives. Puis, en février 2024, le tribunal administratif régional de Calabre a rejeté la demande conservatoire présentée par Pubbliemme elle-même contre la révocation de la commune de Pizzo, corroborant ainsi la décision prise par l’administration du centre Napitino, également soutenue par le Conseil d’État. Par ailleurs, Pubbliemme a été “prévenue” et, dans le cas où elle resterait en défaut, Soget engagera également des poursuites contre les sociétés et marques qui occupent les espaces publicitaires, même si celles-ci ne sont pas liées à l’affaire.

La « bataille » à Catanzaro

De Pizzo à Catanzaro, le pas était très court. Dans la capitale, en effet, un véritable « recensement » a été réalisé de produits destinés à des activités publicitaires à grande échelle, suite à l’entrée en vigueur de ce qui a été rebaptisé « Plan général des installations publicitaires » pour tenter de garantir à l’Administration Municipale de la capitale, dirigée par le maire Nicola Fiorita, un contrôle complet du phénomène publicitaire, tant du point de vue administratif que fiscal.
Une activité d’observation réalisée de 2022 à aujourd’hui, sur la base des listes fournies par les services d’aménagement du territoire, de construction privée et SUE et financiers du bureau de publicité et d’affichage de la municipalité de Catanzaro, qui a rendu une situation hors de contrôle et au en même temps alarmant : Il existe actuellement plus de 150 structures utilisées par les agences du secteur “sans qualification ou avec une documentation qui, actuellement, est en cours d’évaluation par le secteur susmentionné”.lit-on dans le rapport rédigé par la police locale.

Les sociétés

Au total, 14 entreprises opérant dans la région de Catanzaro ont été identifiées. Dans le rapport, les sociétés “Alessi SpA”, “Damir Srl” et “SCI- Società Concessioni Internazionali Srl” apparaissent encore en phase “d’évaluation”. Alors qu’à l’heure actuelle aucune qualification n’est communiquée pour beaucoup d’autres : il y a « ISAC Srl » (en faillite) ; « Publicité Saipe Srl » ; « Pubblidei Srl » ; « Pubblisud Progresso Srl » ; « Démarrez Affisioni Srl » ; « Zenone Srl » ; « Auto Global Srl » et « Scarfone & Figlie Srl » et, comme dans le cas de Rende et Pizzo, également « Pubbliemme Srl ».

La relation

Le long reportage regorge de reportages photos, tous ceux pris ces derniers mois et qui accompagnent des reportages détaillés. Il existe les très répandus “6×3”, les énormes systèmes qui accueillent des affiches tout aussi énormes, mais aussi de nombreux systèmes d’écrans publicitaires LED.. Par ailleurs, lors de l’inspection effectuée au cours des derniers mois, de nombreux systèmes ont été signalés parce qu’ils ne possédaient pas de plaque d’identification ou avaient été installés sans préavis.
Au rapport rédigé par la police locale de Catanzaro s’ajoute également le rapport d’un opérateur publicitaire : «(…) des installations publicitaires illégales sont signalées dans la ville de Catanzaro, dans lesquelles des activités de profit déloyal sont exercées en permanence, sans aucune plaque d’identification, et surtout sans payer d’impôts et de taxes fiscales, au profit de personnes inconnues ou ambiguës. sujets”.
Et les rapports concernant le danger pour la sécurité publique ne manquent pas. Il existe un rapport envoyé à la Préfecture de Catanzaro dans lequel les pompiers font état d’« une intervention sur un panneau publicitaire, propriété du Groupe Pubbliemme, fixé au mur sous l’église Piano Casa ». En l’occurrence “deux panneaux de tôle s’étaient détachés qui, en tombant, obstruaient une partie de la voie, sans causer de dommages aux tiers”. L’intervention a permis de “retirer les panneaux présents sur la chaussée et de vérifier les éventuels détachements d’autres panneaux du même panneau publicitaire”.

Le tournant vers la légalité

Bref, un exemple clair de cette « jungle » incontrôlable et non réglementée, perçue depuis trop longtemps par les habitants de Catanzaro et sur laquelle les administrations ont plus que fermé les yeux ces dernières années. «L’Administration n’est jamais allée aussi loin et c’est un autre exemple de cette révolution de la normalité à laquelle, parmi de nombreuses difficultés, nous croyons fermement et qui ne peut manquer de partir d’actions concrètes utiles au rétablissement de la légalité», a-t-il souligné dans une note publiée. hier par le maire de Catanzaro, Nicola Fiorita, en parlant de cette “légalité” invoquée dans de nombreux bureaux institutionnels et conférences de presse, par les institutions et les procureurs et qui se retrouve désormais aussi dans des actes concrets. ([email protected])

Le Corriere della Calabria est également sur WhatsApp. Assez Cliquez ici pour vous abonner à la chaîne et être toujours mis à jour

PREV « La ville que je voudrais » revient à Foggia
NEXT Maignan intransférable ? SKY révèle la position de Milan