le nouveau jardin de Piazzale della Libertà

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10/05/2024 – Au cœur de Pesaro, près de la Sfera Grande d’Arnaldo Pomodoro, naît un nouveau scénario qui fascine les citoyens et les touristes, mais donne également lieu à un débat houleux sur sa place parmi la sculpture qui est l’une des les symboles de la ville et du front de mer. Nous parlons des nouveaux parterres de fleurs de la Piazzale della Libertà.

Ces espaces verts, conçus par les jardiniers d’Aspes (sur la photo) selon les lignes de l’art topiaire, transforment le milieu environnant en une bio-installation, où les géométries abstraites s’intègrent dans un lieu cher aux habitants de Pesaro.

L’art topiaire, également connu sous l’expression latine « ars topiaria », est une forme de jardinage artistique dont les origines sont anciennes, remontant à l’époque de la Rome antique. Cependant, à Pesaro, cette pratique séculaire se renouvelle dans un contexte contemporain, donnant vie à un jardin cubiste qui représente quelque chose de nouveau pour les citoyens.

Les parterres de Piazzale della Libertà se caractérisent par des formes géométriques à la fois essentielles et audacieuses, obtenues grâce à l’utilisation savante de plantes grimpantes. À l’aide de supports de formes variées – cônes, sphères, parallélépipèdes et spirales – les plantes grimpent naturellement, adoptant des contours et des lignes qui remettent en question la conception traditionnelle de la pelouse ou du jardin.

Ainsi, le « jardin cubiste » de Pesaro attire l’attention non seulement pour son attrait visuel, mais aussi pour ses racines traditionnelles, qui font partie de l’histoire de la conception des jardins en Italie. Dans la Rome antique, cette forme de jardinage créatif a atteint son apogée à l’époque flavienne, par exemple au Templum Pacis, construit sous le règne de Vespasien.

Dans les parterres de Pesaro, l’utilisation de conifères à croissance limitée crée un environnement essentiel et singulier, où les nuances de vert des plantes se mêleront bientôt aux couleurs des graviers qui seront déposés autour des grimpantes. Le résultat attendu est une œuvre tridimensionnelle à l’impact « cubiste » qui, déjà en voie d’achèvement, invite le spectateur à réfléchir sur la relation entre la forme et la nature, le passé et le présent.

À une époque où les villes s’orientent vers une présence de plus en plus constante de plantes, même dans les lieux historiques, le jardin cubiste de Pesaro se distingue par la manière dont l’art reconnu peut dialoguer harmonieusement avec les solutions d’art des jardins, créant des espaces uniques et évocateurs qui, bien que controversés, ils visent à donner des émotions à ceux qui les observent.

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