Cremona Sera – Il y a 95 ans, le massacre sur la place. Pour construire le Palais des Paysans, l’ancien bloc a été démoli. Ce fut la première construction commandée par le régime Farinacci en 1929.

Cremona Sera – Il y a 95 ans, le massacre sur la place. Pour construire le Palais des Paysans, l’ancien bloc a été démoli. Ce fut la première construction commandée par le régime Farinacci en 1929.
Cremona Sera – Il y a 95 ans, le massacre sur la place. Pour construire le Palais des Paysans, l’ancien bloc a été démoli. Ce fut la première construction commandée par le régime Farinacci en 1929.

“Le “comité d’affaires” de Farinaccia a travaillé à peu près selon ce schéma éprouvé – observe l’architecte Michele de Crecchio – identification d’un grand organisme de financement, généralement romain et souvent lié au capital public; expropriation forcée hâtive des bâtiments impliqués dans l’opération immobilière. (démolition complète et reconstruction intensive d’îlots urbains entiers) ; attribution systématique des projets à l’ingénieur Mori, excellent organisateur, planificateur peu passionné, mais bras opérationnel très fidèle de la hiérarchie locale, exécution souvent rapide des travaux ; même pas précédée de la délivrance régulière du permis de construire par l’autorité municipale mortifiée. Ces conditions, parlant de « qualité » par rapport à l’architecture de la période fasciste et, en particulier, celle promue le plus directement par le pouvoir politique local, sont véritablement problématiques. L’ingénieur d’entreprise Nino Mori, malgré ses fortes compétences managériales, n’a en effet pas pu à lui seul exprimer un langage architectural de qualité cohérent et digne. Son activité de design utilisait systématiquement l’apport initial de quelques bons professionnels (l’architecte Rastelli pour les premiers travaux, l’architecte Baciocchi pour la Galerie etc.), un professionnel qui était alors destiné à rester dans l’ombre et qui finit par s’occuper principalement de l’intérieur uniquement. . Les idées du premier auteur ont été en fait retravaillées par le véritable concepteur du régime : l’assistant d’atelier, le designer Giulio Bentivegna, véritablement habile à récupérer les traits stylistiques les plus actuels du goût du “littorio”, cette grossière contamination du rationalisme et du XXe siècle. -le siècleisme alors à la mode et dans lequel excellait Marcello Piacentini, l’architecte préféré de Mussolini qui, dans la toute proche Brescia (Piazza Vittoria), donnait dans ces mêmes années forme les ridicules ambitions constructives du régime. Presque aucune des œuvres officiellement inspirées par le régime ne peut être sauvée, en général, de ce jugement impitoyable : la Piazza Duomo est encore aujourd’hui défigurée par le laid et faux portique d’inspiration romaine qui caractérise le siège des agriculteurs ; le bâtiment de l’INPS (qui abrite aujourd’hui le cinéma Tognazzi) ne rappelle que maladroitement certaines solutions du Novocomum de Terragni ; les « ballons » de granit rose qui ornent la très triste galerie XXIII Marzo (aujourd’hui XXV Aprile) accentuent de manière tragi-comique son architecture maladroite ; Le “tricolore” de la façade de la Chambre des Corporations (aujourd’hui Chambre de Commerce) est décidément horrible, malheureusement exalté par l’aménagement laid récemment réalisé sur la place devant”.

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