Palerme, magistrats en congrès au Teatro Massimo

10 mai 2024, 16h46

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PALERME – Ovation debout et minutes d’applaudissements pour le chef de l’Etat Sergio Mattarella lors de son entrée au Teatro Massimo de Palerme pour le 36ème congrès de l’Association Nationale des Magistrats. Le président du Sénat, Ignazio La Russa, est également présent.

Ce matin le président de l’ANM Giuseppe Santalucia a participé à une cérémonie au “bunkerino”, le bureau qui a accueilli les juges Giovanni Falcone et Paolo Borsellino à l’intérieur du palais de justice de Palerme.

« Deux modèles, Falcone et Borsellino, vers lesquels nous tous, magistrats, devons viser. Mais nous voulons aussi rappeler au monde extérieur ce qu’était et est le pouvoir judiciaire, un gardien de la légalité, de la protection des droits et des garanties, qui doivent être préservés comme un bien commun et essentiel pour toute la communauté”, a déclaré Santalucia.

Plus d’un millier de magistrats sont présents à Palerme jusqu’à dimanche. Le thème du congrès est « Justice et droit, entre impartialité et interprétation ».

Les mots de Schifani

« L’impartialité du magistrat, et donc pas seulement celui du juge, ce n’est pas seulement un principe, qui devient un devoir spécifique inhérent à la position institutionnelle individuelle, mais c’est avant tout une valeur éthique essentielle”, a déclaré le président de la Région Sicilienne, Renato Schifani, dans son discours.

Une « valeur immanente pour la figure du magistrat dans l’exercice de la juridiction qui s’étend à la projection extérieure, à l’image de l’impartialité, la neutralité dite de l’apparence, qui est une garantie d’impartialité pour ceux qui sont jugés et qui s’entremêle à l’exercice des droits et libertés fondamentaux”.

Cela nécessite que chaque magistrat s’engage à vaincre les préjugés culturels qui peuvent l’influencer et pour assurer et garantir son image d’impartialité – a poursuivi Schifani – L’impartialité doit donc être définie par rapport au procès concret, tandis que paraître impartial constitue plutôt une valeur immanente à la position institutionnelle du magistrat, indispensable pour légitimer, auprès de l’opinion publique, l’exercice de la juridiction comme fonction souveraine : être magistrat implique, dans cette perspective et en termes substantiels, une image publique d’impartialité”.

Publié le

10 mai 2024, 16h46

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