la négociation, de qui il s’agit et qu’est-ce que le projet Il Tirreno

la négociation, de qui il s’agit et qu’est-ce que le projet Il Tirreno
la négociation, de qui il s’agit et qu’est-ce que le projet Il Tirreno

LIVOURNE. Le groupe de Andrea Locatelli il est sérieux et veut ardemment Livourne. L’ancien homme d’Infront avance en tissant la toile de son projet pour le rendre complet dans toutes ses nuances. En effet, il s’agirait d’une approche basée sur le modèle allemand.

Un seul aux commandes ? Non, merci

Pas de patron qui gère seul l’entreprise dans tous les domaines, mais de nombreuses pièces d’un puzzle qui devront s’emboîter de la bonne manière. Pour l’instant le projet Locatelli, si on veut l’appeler ainsi, continue son développement mais n’a pas encore reçu de réponse du président. Joël Esciua. Ni un clin d’œil d’ouverture, ni un non ferme pour en rester là. Rien du tout. Et pendant que la Curva Nord continue vivement sa protestation contre le propriétaire, essayons de mieux comprendre ce que l’on entend quand on parle d’une entreprise au modèle allemand, comme Locatelli l’aurait en tête. Le modèle allemand a des origines lointaines, même les premiers exemples en terre teutonique d’une société gérée par la communauté peuvent être vus dès 1800.

Des choses

En Allemagne, en effet, il existe une obligation de ne jamais perdre de vue ses origines populaires. Au fil du temps, certaines équipes comme Leipzig et Hoffeinheim ont réussi à contourner ce type de construction corporative, mais la grande majorité des équipes ont un caractère associatif et participatif ascendant. Outre les grands noms comme le Bayern (plus de 300 000 licenciés), le Borussia Dortmund et Leverkusen, d’autres exemples intéressants viennent de Hambourg, une ville de 2 millions d’habitants qui compte 85 000 licenciés qui s’intéressent chaque jour à l’avenir du club. Il en va de même pour le club sportif Schalke 04, où, dans une ville de 300 000 habitants, on compte un nombre impressionnant de 160 000 membres. Mais comment une telle société est-elle structurellement construite ? Le modèle est celui du 50%+1. C’est à dire que les personnes, les associés, développent une société par actions pour réaliser au mieux les projets de l’entreprise en la contrôlant directement à travers une association.

Comment ça marche

Mais dans le même temps, à travers 49,9%, ils sont également ouverts aux investissements extérieurs sans perdre leur âme populaire. Autres caractéristiques du modèle allemand ? Encourager au centre, applaudir est le protagoniste absolu. Avec des billets abordables, tout le monde debout dans les tribunes, une ambiance spectaculaire et un stade toujours plein.

L’implication communautaire et la partie sociale sont au cœur de l’idée allemande du football. Chaque année, l’Assemblée générale se réunit pour nommer les postes de direction et planifier les investissements et les programmes de développement. Il ne s’agit donc pas d’une propriété populaire à 100%, mais d’une solution qui viserait toujours à se concentrer sur une forte implication de la ville et la participation des citoyens, peut-être aussi en s’ouvrant à ceux qui peuvent apprécier un tel système en dehors du province.

Les prochaines étapes

Selon les rumeurs, l’idée de Locatelli est précisément la suivante. Ouvrez 50%+1 aux membres, aux fans, à tous ceux qui souhaitent soutenir Livourne avec une part accessible à (presque) tout le monde et concentrez-vous ensuite sur les investisseurs importants pour les 49,9% restants. Certains se sont déjà inscrits et beaucoup d’autres sont à l’affût. Mais pour l’instant, il n’y a que le silence de la part d’Esciua.

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