Plus de personnes embauchées dans le Piémont, mais nous ne trouvons pas de qui nous avons besoin

Plus de personnes embauchées dans le Piémont, mais nous ne trouvons pas de qui nous avons besoin
Plus de personnes embauchées dans le Piémont, mais nous ne trouvons pas de qui nous avons besoin


16h51 vendredi 10 mai 2024

La construction et le tourisme génèrent de l’emploi. Une embauche sur trois a moins de 30 ans, une sur cinq est immigrée. Forte « inadéquation » : dans 50 % des cas, il n’est pas possible de trouver les travailleurs requis. Parmi les nouveaux embauchés, seuls 15 % sont diplômés


L’ingénierie et la construction sont toujours florissantes. Ça fait un peu mieux que la moyenne du pays Piémont: il y aura 30 010 nouveaux emplois rien qu’en mai, 92 180 en juin et juillet, un chiffre qui place la région subalpine à +6,6% en mai 2023, alors que la moyenne italienne s’arrête à +5,8%.

Les données du bulletin du système d’information Excelsior, créé par l’Unioncamere et le ministère du Travail, montrent que la plus grande part des nouvelles entrées au cours du trimestre provient des services, le tourisme arrivant en tête avec 13 920 nouvelles entrées, suivi du commerce (13 130) et services aux personnes (11 960). Si les services couvrent 66,4% des embauches recensées dans le rapport, l’industrie occupe les 33,6% restants : le bâtiment se démarque ici avec 7 910 embauches, suivi par les industries mécaniques et électroniques avec 6 810 embauches.

Dans un contexte favorable, l’une des caractéristiques les plus préoccupantes du marché du travail piémontais est la forte inadéquation : dans un cas sur deux (49,8%) le travailleur recherché est difficile à trouver, un chiffre supérieur de près de deux points à la moyenne du pays. Si l’on regarde ensuite les profils demandés, on constate que le chiffre le plus difficile à trouver est celui du spécialiste des sciences de la vie (93,1% des cas), mais que pour ce chiffre la demande porte sur 200 embauches dans le mois en cours. Juste après vient le chiffre de l’ouvrier de finition spécialisé dans le secteur de la construction, dont la difficulté à trouver est légèrement moindre (difficile dans 85,5% des cas), mais dont la demande est beaucoup plus élevée : 1.060 embauches attendues seulement en mai. Il est également difficile de trouver des réparateurs et monteurs (780 sont nécessaires) et des conducteurs de véhicules (1 100).

Au niveau des diplômes, il est difficile de trouver des diplômés en ITS dans 66,5% des cas, un chiffre toutefois en baisse par rapport aux 73,7% enregistrés seulement en avril 2024. Il est moins difficile de trouver des diplômés en général, avec une part qui s’arrête à 51. 3% mais augmente significativement pour les secteurs chimie-pharmaceutique (87%) et santé (69%). Mais les diplômés pèsent très peu sur l’effectif total des nouveaux effectifs : sur les 30 000 qui rejoindront en mai, seuls 15 % seront licenciés de l’académie, tandis que les diplômés seront 30 %, les diplômés professionnels 36 % et les diplômés de l’école 18 % des l’obligation.

Les petites entreprises dominent : 55,7% des embauches prévues en mai concernent les PME et TPE (jusqu’à 49 salariés), 20,3% les moyennes entreprises (entre 50 et 249 salariés) et 24,1% les grandes (plus de 250 salariés). Plus d’une embauche sur trois (35%) concernera des moins de 30 ans, tandis que dans 21% des cas les entreprises envisagent d’embaucher du personnel immigré. Les contrats à durée déterminée représenteront 57% des nouvelles entrées, les entrées permanentes 28% du total, les apprentissages 9% tandis que les autres formes contractuelles couvriront les 6% restants.

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