Ravenne, 30 ans du Centre pour les familles, coordinateur Mosciatti: «11 mille contacts en 2023 pour soutien»

Elena Nencini
Soutenir et promouvoir le bien-être des familles est le premier objectif du Centre pour les Familles (Cpf) de via Gradisca, auquel peuvent s’adresser gratuitement tous les parents d’enfants jusqu’à 18 ans. 10 opérateurs aux profils professionnels différents travaillent au CPF : psychologues, travailleurs sociaux, éducateurs, en synergie avec d’autres associations du secteur et d’autres services municipaux.
Il suffit de contacter le CPF (voir horaires et modalités en bas d’article) et de prendre rendez-vous pour obtenir des conseils et un parcours structuré. Le service s’adresse aux parents d’enfants mineurs qui résident dans les communes de Ravenne, Cervia et Russi : en 2023, il y a eu 10 924 contacts demandant des informations. Gianandrea Baroncini, conseiller aux politiques sociales, souligne : « Trente ans sont une étape importante pour un centre qui a su représenter une réponse innovante à un besoin social de la communauté et qui depuis lors a dû constamment se remettre en question et se reconstruire pour s’adapter aux changements de la société. Il suffit de penser à l’évolution des familles au cours de ces trente années pour comprendre combien de travail et de professionnalisme ont été nécessaires. Synergies institutionnelles avec l’ASL, ASP, synergies avec le tiers secteur, volontariat, synergies territoriales avec les communes de Cervia et Russi”.
Claudia Mosciatti, coordinatrice du CPF, explique le fonctionnement du service et des activités du Centre.
30 ans du Centre Familial, qu’est-ce qui a changé ?
«Le Centre a commencé son activité en 1993, grâce à la contribution de la Région Émilie-Romagne qui a fortement soutenu les CPF. Les services proposés sont gratuits : lors du premier entretien, nous écoutons les demandes de la famille et identifions l’opérateur de référence. Au cours de ces 30 années, les activités ont évolué en fonction des besoins des parents eux-mêmes, au départ elles étaient minimes : une aire de jeux, une salle de lecture, mais aujourd’hui nous en avons beaucoup. Depuis le bureau d’information – également par téléphone – les parents reçoivent des informations sur les services publics et privés de la ville, ainsi que des contacts avec d’autres associations susceptibles de répondre aux besoins de la famille.
Le soutien à la parentalité est également important, avec le point d’écoute historique destiné aux parents d’enfants de 0 à 13 ans, qui ne comprend pas de traitement thérapeutique mais un service de conseil psychoéducatif spécifiquement destiné aux parents. Un service de conseil s’adresse aux parents d’enfants âgés de 12 à 18 ans, où nous rencontrons à la fois les parents et les enfants. Un espace de conseil psychologique qui propose des outils et des techniques pour faire face aux changements développementaux.
De nombreuses rencontres thématiques ont également eu lieu, allant des règles d’utilisation des réseaux sociaux au danger que représentent les réseaux sociaux à l’adolescence. Il ne manque pas un service de médiation familiale, destiné aux parents séparés ou déjà séparés, pour les aider à prendre diverses décisions avec leurs enfants au centre.
Quels autres projets menez-vous ?
«Des projets d’accompagnement des «1000 premiers jours de la vie» sont actifs depuis environ 17 ans en collaboration avec les services locaux, le Conseil Familial, la Pédiatrie Communautaire et les pédiatres de libre choix. Cela s’accompagne du programme de naissance en collaboration avec le cabinet de conseil et les autorités sanitaires locales pour garantir le bien-être des familles au cours des 3 premières années de vie.
Nous essayons également de créer et d’identifier des familles dans la région disposées à aider d’autres familles en situation de fragilité ou à fournir des formes plus légères de soutien familial. Les besoins qui nous paraissent banals ou simples ne sont parfois pas satisfaits par la famille d’origine, comme un enfant qui, bien qu’ayant vécu plusieurs années à Ravenne, n’avait jamais vu la mer.”
Quels sont les besoins qui ressortent le plus ?
« Autrefois, les besoins qui ont conduit à la demande de consultation initiale concernaient strictement la discussion des stratégies éducatives, alors qu’actuellement les demandes touchent à des besoins plus profonds qui concernent la dimension du couple, les difficultés de concilier les temps de garde, d’intimité, de lien avec les parents qui ont des professionnalismes élevés, souvent difficiles à concilier avec la parentalité, avec les nouvelles structures familiales ».
Quels pourraient être les nouveaux projets à réaliser ?
« Suite à des événements comme le Covid, la guerre, les inondations, les adolescents et préadolescents présentent des enjeux critiques importants et nous aimerions pouvoir les brancher et les relier à d’autres services. Nous souhaitons structurer les activités pour prévenir ces formes d’inconfort importantes. Nous aimerions alors renforcer l’accueil et le placement familial : ce serait bien de retrouver cette disponibilité de solidarité et de proximité du passé qui aiderait de nombreux enfants à mieux vivre. Nous avons 75 projets de placement familial actifs, tandis que d’autres familles attendent une confirmation.”
Infos : via Gradisca 19 (du lundi au vendredi 8h30-13h, mardi et jeudi 14h-17h) ou sur rendez-vous téléphonique, e-mail : [email protected] tél. 0544-485830.

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