11 mai 2011 : l’hôtel Jolly s’effondre à Salerne pour laisser la place au Croissant et à la Piazza della Libertà

11 mai 2011 : l’hôtel Jolly s’effondre à Salerne pour laisser la place au Croissant et à la Piazza della Libertà
11 mai 2011 : l’hôtel Jolly s’effondre à Salerne pour laisser la place au Croissant et à la Piazza della Libertà

DeGabriele Bojano

L’ancien hôtel, aujourd’hui désaffecté, empêche le nouvel agencement urbain. Le maire De Luca préside la première grève des bulldozers

La démolition du Hôtel Jolly, l’hôtel le plus représentatif de la ville où dormaient les acteurs qui jouaient au théâtre Verdi voisin Massimo Ranieri, Vittorio Gassman et Enrico Montesano ou des chanteurs en tournée comme Renato Zéroles hommes politiques s’arrêtaient avant les rassemblements sur la Piazza Amendola ou au théâtre Augusteo, comme Bettino Craxi et Enrico Berlinguer et les joueurs des équipes à l’extérieur, destination stade Vestuti. La démolition est nécessaire car, aujourd’hui vétuste par rapport à ses années d’or, la structure d’hébergement, inaugurée au début des années 1950, doit céder la place à la nouvelle conception urbaine de la zone prolongeant le front de mer, avec la construction de Place de la Liberté et surtout de Croissantla gigantesque copropriété privée en forme d’hémicycle conçue par Ricardo Bofill.

A 10h c’est le maire Vincenzo De Luca pour présider au premier coup de bulldozer sur le côté sans défense de l’hôtel. «Il s’agit d’une intervention historique pour la ville de Salerne – dit le communiqué de la municipalité. – L’ancien hôtel, déjà de facto désaffecté, est en cours de démolition. Il s’agit d’un pas en avant très important pour l’achèvement de la Piazza della Libertà, la construction de la route de sortie de la place et représente, en fait, le début des travaux du Croissant, qui commencent précisément depuis le quartier Jolly”.

Cependant, il ne pense pas de la même manière Renato Manettole dernier veilleur de nuit de l’hôtel Jolly, qui, quelque temps auparavant, s’occupait de l’hôtel désormais sans clients, déclare dans une interview à Corriere del Mezzogiorno: «Je souhaite que le jour de la démolition ne vienne jamais. Le matin, il y a des gens qui s’arrêtent ici devant, lèvent les yeux et disent : quel dommage de le jeter par terre.” Une curiosité : dans le quartier du Jolly se trouve une statue représentant Enrico De Marinis, homme politique et ministre du début du XXe siècle, déplacé pour ne pas gêner le chantier mais n’a plus jamais été relocalisé. En fait, on n’en a plus jamais entendu parler. La construction d’un nouveau bâtiment est en voie d’achèvement à l’intérieur du Crescent nouvel hôtel. Mais le Jolly Hôtel reste dans le cœur des vieux de Salerne.


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11 mai 2024

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