Forlì, la sculpture des anges de boue d’une valeur de 47 mille euros est contestée. Les victimes : “Nos blessures ne peuvent pas être effacées avec une coupure de ruban”

Forlì, la sculpture des anges de boue d’une valeur de 47 mille euros est contestée. Les victimes : “Nos blessures ne peuvent pas être effacées avec une coupure de ruban”
Forlì, la sculpture des anges de boue d’une valeur de 47 mille euros est contestée. Les victimes : “Nos blessures ne peuvent pas être effacées avec une coupure de ruban”

Polémique à Forlì à propos de la sculpture en acier qui commémorera l’inondation et qui sera découverte dans l’après-midi du 16 mai. La sculpture a été réalisée par l’artiste Ido Errani et mesure plus de 2 mètres de haut, réalisée en acier corten (donne un effet rouille) avec l’aide technique de l’entreprise Arlam, pour un coût de 47 mille euros. Mais ce travail ne plaît pas à tout le monde : critiques sur les réseaux sociaux mais aussi de la part des familles des victimes des inondations qui écrivent “ce n’est pas ainsi qu’on panse nos blessures”. Et il y a ceux qui invitent à aller le démonter, ceux qui ne ménagent pas les commentaires très durs et ceux qui s’en prennent aussi à l’entreprise qui en est responsable.

La réponse vient du conseiller de la Ligue du Nord Pompiglioli qui s’en prend à la gauche : « Les profiteurs de l’inondation continuent, maintenant ils attaquent le monument commandé par la municipalité de Forlì en mémoire du drame de l’inondation et créé par l’artiste Ido Errani. Ils devraient avoir honte.” Le député de la Ligue du Nord continue d’accuser l’opposition d’exploitation en vue du vote pour les élections locales et de propagande contre le conseil de centre-droit de Zattini. Mais le Mud Victims Committee conteste également ce choix : « Un monument dédié aux inondations, avec sa cérémonie inaugurale, laisse perplexe en termes de motivation, de lieu et d’opportunité. Durant cette année terrible, hormis une cérémonie religieuse, ceux qui devraient représenter l’unité de la ville n’ont jamais traversé le pont symbolisant le désastre. Les mois derrière nous ne peuvent donc pas être effacés par une installation ou la coupe d’un ruban. Ce n’est pas ainsi qu’on pourra apaiser les blessures ouvertes dans la mémoire indélébile des gens, ni honorer les bénévoles qui ont travaillé sans soutien ni organisation, longtemps soutenus uniquement par des associations, des quartiers, des gens généreux, et parfois même entravés dans leurs efforts ».

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