L’Italie est pleine à craquer, mais les jeunes sont là

L’Italie débute par un tie-break, mais espère retrouver bientôt l’éclat de ses plus beaux jours. L’essai contre la Serbie se termine par un 3-2 (23-25 ​​33-31 20-25 25-20 15-11) avec une équipe qui doit trouver son rythme et parvient à tenir le match avec ses jeunes joueurs : Alessandro Bovolenta et le débutant Luca Porro. Un véritable test pour comprendre immédiatement sur quoi il faut travailler. A Cavalese, l’équipe bleue entre sur le terrain avec son sextet de départ, celui qui a écrit l’histoire de ces dernières années. De l’autre côté, il y a une Serbie qui a la même urgence : trouver rapidement les automatismes qui seront nécessaires pour construire un classement qui donne le feu vert aux JO. L’Italie sait qu’elle dispose de plus de marges si elle commence à faire des calculs, compte tenu du classement actuel de la Fivb. Cependant, l’entraîneur Ferdinando De Giorgi et les dirigeants fédéraux ont décidé qu’aucun calcul ne pouvait être fait.

Meilleur sextet pour De Giorgi : les jeunes se chargeront de faire revivre l’Italie

Mieux vaut jeter la calculatrice et tout jouer. C’est pourquoi l’entraîneur des Pouilles choisit le meilleur sextet possible comprenant les vétérans de la conquête de la Ligue des Champions, Alessandro Michieletto et Daniele Lavia.. De l’autre côté du filet, il y a de vieilles connaissances du championnat italien comme Aleksandar Atanasijevic, opposé à la course, et Marko Podrascanin, également protagoniste avec Trento lors de la finale d’Antalya. La Serbie démarre sans crainte et contrôle le set jusqu’à 12-14, puis l’Italie progresse au service et l’équilibre change. Mais cela ne suffit pas car la Serbie est historiquement une équipe coriace. Une formation qui, à d’autres moments, a été capable de faire beaucoup de mal ; il suffit de penser aux quarts de finale de la Coupe du monde 2018. Et étant donné que les Serbes ont la capacité de nous surprendre dans leur ADN. La fin du premier set est placée sous le signe de leur retour. Un retour clôturé à 23-25. Premier signal, première note de travail : on ne peut pas ralentir le rythme même en amical. Deuxième note de travail : l’équipe doit jouer davantage ensemble pour retrouver les automatismes aveugles qui sont fondamentaux dans la gestion des détails.
Le deuxième set confirme tout. Les Azzurri redécouvrent leurs automatismes et les Serbes ne sont pas là pour jouer le rôle de sparring partenaires et restent attachés au plateau en exploitant les compétences d’hommes comme Ivocic et Kujundzic. Dans les moments clés, l’Italie a actuellement du mal à passer au travers de son attaque. Et c’est souffrir face à une Serbie qui ne lâche rien et se pousse à 31-31 avec des balles de set. Les Azzurri tremblent, mais tiennent le coup et c’est le deuxième signe important de la soirée de Cavalese. Pourtant, la Serbie ne veut rien concéder et le troisième set devient immédiatement difficile, avec six points de retard. De Giorgi encourage, puis envoie les plus jeunes sur le terrain. Luca Porro entre également et réalise immédiatement un as. Également à l’intérieur d’Alessandro Bovolenta. Et c’est avec les jeunes que l’Italie récupère et gagne le droit de jouer le cinquième set et de gagner le match.. Nouveau match amical ce soir, contre la Turquie à 20h30 toujours à Cavalese et en direct sur RaiSport.

PREV Un système de transport maritime rapide pour l’aéroport de Reggio, la proposition d’Alessandro Russo
NEXT Une étape de la Semaine Civile au parc ex Ila de Legnano : « Une Constitution saine et robuste »