Élections administratives en Calabre, pas de vote dans trois communes faute de candidats

Élections administratives en Calabre, pas de vote dans trois communes faute de candidats
Élections administratives en Calabre, pas de vote dans trois communes faute de candidats

Je suis trois municipalités calabraises qu’aux prochaines élections administratives des 8 et 9 juin ils n’iront pas voter faute de candidats. Il s’agit de la municipalité de Melissa dans la province de Crotone et deux communes de Reggino, San Lorenzo et San Lucace n’est pas nouveau pour la présence d’un commissaire.

En particulier un San Luca, le commissaire revient après cinq ans d’administration dirigée par l’infirmier à la retraite Bruno Bartolo qui, défiant l’expert des médias Klaus Davi, a ramené la démocratie dans une municipalité habituée aux commissaires. Que le maire sortant n’aurait pas accordé une nouvelle nomination était désormais un fait acquis ces derniers jours, mais personne ne s’est présenté au bureau des élections samedi midiet donc San Luca saute son tour pour la énième fois choisit de ne pas choisirs’abandonnant aux mains de l’Etat qui, une fois les temps techniques passés, nommera un commissaire préfectoral qui, pendant au moins un an, dirigera la Commune.

Même sort pour San Lorenzo où la Commune est déjà dirigée par un commissaire préfectoral, entré en fonction en septembre dernier, alors que plus de la moitié des conseillers municipaux avaient choisi de mettre fin à l’expérience administrative du maire Giuseppe Floccari, en présentant en même temps leur démission.

Mais pour Melissa, la peur l’emportaitle sortant Raffaele Falbo et le challenger Edoardo Rosati avaient les listes prêtes mais ils ont préféré ne pas les remettre en raison de la situation d’incertitude qui pèse sur l’avenir de la Commune en raison de la possible dissolution due à l’infiltration de la mafia. L’activité de la commission d’accès s’est en effet terminée à la veille de la présentation des listes et il faudra au moins trois mois pour connaître l’issue de la procédure qui, si elle était orientée vers la dissolution, aurait de toute façon arrêté les élus.

Bref, je trois cas, distincts et éloignés les uns des autres, rouvrir le débat sur les causes de la récurrence de situations similaires. Des causes qu’il faut chercher dans la désaffection politique croissante ; ou peut-être dans la perception du manque de représentativité des élus à la Région ou au Parlement, ou encore dans le dépeuplement continu des petites villes qui rend sacrément difficile la recherche de candidats et pas seulement de maires. La totalité sur fond de mandats qui livrent aux citoyens des villes sans âme.

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