le conflit éclate sur le thème de la maison

Le débat public entre les candidats à la mairie de Cesena organisé par Cna Forlì-Cesena a été une soirée animée. Au lieu de questions, les propositions de Cna, élaborées en interrogeant plus de 6 000 membres, recevront une réponse en 3 minutes chacune. En comparaison, il y avait Marco Casali, candidat à la mairie de centre-droit, Marco Giangrandi, candidat de la coalition Citoyens au centre, et Enzo Lattuca, candidat à la mairie de centre-gauche.

Politiques supra-municipales

Nous partons de politiques supra-municipales. Le premier à briser la glace est Casali, il propose « une vérification minutieuse du travail de l’Union. En dix ans, son efficacité n’a jamais été évaluée.” Il dénonce le “retard infrastructurel” de la Romagne. «Le lot zéro de la sécante n’est débloqué que grâce au vice-ministre Bignami». Des questions telles que les infrastructures, attaque Giangrandi, nécessitent “la capacité de s’unir, mais je ne vois que des divisions qui n’ont aucun sens”. Il se dit favorable aux syndicats, mais pose un problème de représentation minoritaire. Lattuca commence par une fouille visant en particulier Casali : « Il faut croire à la dimension supra-municipale. Au cours de ces 5 secondes années de vie de l’Union, nous avons travaillé pour la renforcer et nous sommes prêts à continuer en lui confiant également, par exemple, la gestion des impôts”.

Fiscalité locale

La Cna propose la réduction des taux de l’IMU sur les propriétés instrumentales, une taxe de séjour homogène et demande aux politiques de faciliter le dialogue entre les associations et Hera. «Il est difficile d’imaginer qu’une municipalité puisse se passer de l’IMU», commente Giangrandi. « Le rôle de la Municipalité devrait être de faciliter le travail des entreprises. Peut-être que jusqu’à présent, cela n’a pas été une priorité des administrations.” Sur la question de l’IMU, la position de Lattuca est similaire : “Ce ne sont pas les impôts locaux qui font la différence pour les entreprises”. Su Hera confirme sa volonté d’encourager le dialogue. Marco Casali, en revanche, marque une nette distance : sa proposition est de réduire le taux pour les entrepreneurs permanents. Sur la taxe de séjour, elle propose plutôt de faciliter les usages professionnels.

Simplification

Le thème incontournable de toute campagne électorale est la simplification. «Nous sommes prêts à discuter de propositions concrètes si vous nous les présentez», répond Lattuca qui rappelle le million d’euros investi dans la numérisation («nous sommes à 35%, nous continuerons») mais ferme au contraire la possibilité de chaînes privilégiées: «Il y a ils ne manquent pas du côté politique, mais il n’est pas impensable qu’ils soient du côté des bureaux.” Casali associe la numérisation à l’importance de connecter les bases de données entre elles et accuse la municipalité d’avoir renoncé à son rôle de médiation entre les associations professionnelles et la technostructure. Giangrandi répond à Lattuca: «La Commune doit jouer un rôle actif, elle ne peut pas attendre des propositions». Il revendique le rôle de la CSN dans la promotion de la numérisation et propose de recourir également à la numérisation à la demande, dont le coût serait supporté par les entrepreneurs.

Accompagnement des entreprises

Le sujet est vaste, allant du tourisme au centre historique, en passant par la gestion des achats. «Cesena doit faire partie intégrante du développement touristique de la Romagne», commence Casali en passant ensuite au centre historique: «Si nous continuons à développer certaines chaînes commerciales à l’extérieur, nous ne pouvons pas nous étonner des difficultés du centre historique». Il aborde également la question du logement : « nous payons pour les non-fruits des 50 dernières années de gouvernement ». Giangrandi part plutôt de la demande de promouvoir les contrats zéro kilomètre : « On peut penser à travailler sur des contrats directs, mais tant qu’il y a de la transparence et à Cesena elle manque. Il faut régénérer le territoire et c’est aussi important pour le tourisme.” En matière d’achats, Lattuca part du choix d’utiliser presque toujours l’offre la plus avantageuse “récompense les entreprises locales”. A propos de la régénération urbaine, il rappelle : « Le Carlin, d’une part, a éliminé 280 hectares de nouveaux potentiels d’expansion, d’autre part, il a rendu à nouveau des zones qui n’étaient pas attractives ».

Pratiques illégales et sécurité

L’engagement de Giangrandi est de travailler à la création de réseaux entre les entrepreneurs et la municipalité pour étendre la vidéosurveillance aux zones artisanales. «Avec le Carlin, on aurait pu faire davantage en matière de récupération des zones dégradées». Lattuca rappelle le protocole anti-activités illégales, et rappelle que le statut de capitale permettait au préfet de demander davantage de personnel chargé de l’application des lois. Pour Casali, la sécurité “est la question à aborder”, sur laquelle l’administration est absente depuis 5 ans.

Les priorités

Appelés à indiquer chacun trois priorités, l’affrontement éclate sur la maison. C’est la première priorité de Lattuca qui revendique son soutien au projet Novello, qu’il définit comme un coût nul pour l’administration. «Cela a coûté 10 millions», répond Casali, «c’était la valeur du terrain», dit Lattuca, «mais en aucun cas cela ne peut être ignoré», ajoute Giangrandi. La qualité de vie et le réaménagement du quartier de la gare sont les deux autres priorités indiquées par Lattuca auxquelles il ajoute une quatrième, « priorité zéro : reconstruction post-inondation ». Casali part de la famille, puis évoque la mobilité et le stationnement et enfin l’inondation et la sécurité du territoire, thème sur lequel il oppose « une approche anthropocentrique à celle biocentrique de la gauche ». Accueil, environnement et soin du territoire et de la culture, les priorités de Giangrandi.

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