La dette et les retraites freinent l’économie italienne. Et l’UE critique le Superbonus

La dette et les retraites freinent l’économie italienne. Et l’UE critique le Superbonus
La dette et les retraites freinent l’économie italienne. Et l’UE critique le Superbonus

Bruxelles – Grâce à une Europe en souffrance, bien que dans une timide reprise, l’Italie connaîtra en 2024 de meilleurs taux de croissance que les autres (0,9 pour cent), et en 2025 elle évitera de porter le maillot noir en termes de performance du produit intérieur brut (1,1 pour cent, le PIB allemand étant de 1 pour cent, ce qui est pire). Mais les prévisions économiques de printemps de la Commission européenne pour le pays ne sont pas que des roses. À commencer par les comptes publics. La dette publique va exploser en 2025.

L’exécutif communautaire, par rapport aux prévisions d’automne, révise à la baisse le ratio dette/PIB pour 2023 et 2024, respectivement à 137,3 pour cent (contre 139,8 pour cent) et 138,6 pour cent (au lieu de 140,6 pour cent). Mais cela ajoute presque un point pour 2025, où la dette devrait atteindre 141,7 pour cent du PIB et pas plus de 140,9 pour cent. Cela s’ajoute à une situation de déficit de nature à conduire le pays vers une procédure de déficit excessif. Ce taux de 7,4 pour cent sera réduit à 4,4 pour cent à la fin de cette année, avant de remonter à 4,7 pour cent l’année prochaine.

Dans le cas italien, note Bruxelles, la croissance des dépenses primaires courantes est tirée par l’indexation des retraites à l’inflation encore élevée de 2023 et par le renouvellement des salaires publics en 2022-2024, en partie compensés par certaines économies résultant de la révision des dépenses (0,1 % du PIB). De plus, les décisions de politique monétaire ont un impact.Il est prévu que la hausse des taux d’intérêt sur les nouvelles émissions obligataires fera augmenter les paiements d’intérêts à 4 pour cent du PIB.

Ensuite, il y a la poussée sur le superbonus. L’exécutif européen estime qu’à l’avenir, l’ajustement stock-flux jouera un rôle important dans l’évolution de la dette, dans la mesure où les crédits d’impôt pour la rénovation du logement, déjà enregistrés selon le principe de comptabilité de déficit, commenceront à se refléter pleinement dans le budget de l’UE. des flux de trésorerie: “Conjuguée à un différentiel de croissance des taux d’intérêt moins favorable, elle devrait entraîner une augmentation du ratio dette/PIB. à 141,7 pour cent du PIB d’ici 2025. »

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