Une délégation du Garant National des prisonniers en Calabre : a rencontré les deux Iraniennes accusées d’être des « passeurs » en prison

Une délégation du Garant National des prisonniers en Calabre : a rencontré les deux Iraniennes accusées d’être des « passeurs » en prison
Une délégation du Garant National des prisonniers en Calabre : a rencontré les deux Iraniennes accusées d’être des « passeurs » en prison

Le Garant national des personnes privées de liberté personnelle a envoyé ces derniers jours une délégation en Calabre. L’avocate Irma Conti, membre du Collège du Garant National, a rencontré les prisonniers iraniens Maysoon Majidi et Marian Jamali, par mesure de précaution car accusés d’être des “passeurs”, incarcérés dans les établissements pénitentiaires de Castrovillari et Reggio de Calabre.

La chef de la délégation Irma Conti a été rejointe par l’avocat Luca Muglia, garant régional des droits des personnes détenues, qui suivra l’évolution de la situation en coordination avec le garant national.

« La visite institutionnelle – a souligné Muglia – a une signification importante en termes d’attention et de proximité du Garant National avec l’histoire des jeunes femmes iraniennes et les problèmes qui affligent les personnes détenues en Calabre. Je remercie particulièrement la membre du Collège du Garant National Irma Conti, qui, lors de la visite, a écouté les jeunes Iraniens et les autres prisonniers qui ont demandé à expliquer leurs besoins, en interagissant activement avec l’administration pénitentiaire sur des questions d’extrême importance”.

« Quant à Maysoon Majidi et Marian Jamali – a conclu le Garant régional – nous terminons les enquêtes nécessaires sur leur biographie personnelle, leurs conditions de détention, leur assistance psychologique, l’état des procédures relatives à la protection internationale et les possibilités de regroupement familial. Toute vérification ultérieure suivra conformément aux mandats nationaux et internationaux qui relèvent spécifiquement de la responsabilité de l’Autorité nationale garante. Sans préjudice de l’autonomie et de l’indépendance du pouvoir judiciaire, face à des délits aussi délicats que ceux de complicité aggravée à l’immigration clandestine, qui prévoient des sanctions très lourdes, l’identification de la responsabilité pénale nécessite un modèle d’enquête et d’intervention en matière de preuve, capable pour éviter ou réduire le risque d’erreurs judiciaires. L’objectif premier, en effet, est d’assurer – toujours et en tout cas – la protection des droits fondamentaux de l’homme”.

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