Gel. Selon le parquet, il y a eu exposition à l’amiante au point de développer une pathologie grave qui a entraîné la mort de Salvatore Di Vara, ancien ouvrier des entreprises travaillant dans l’usine Eni. Le procureur Luigi Lo Valvo, n’identifiant pas de lien direct entre ces faits et les périodes de référence pendant lesquelles les accusés ont exercé des fonctions au sein d’Eni, avait néanmoins conclu à l’acquittement. La juge Miriam D’Amore a clôturé le jugement en statuant en faveur de Gregorio Mirone, Giancarlo Fastame et Giorgio Clarizia. Le “fait n’existe pas”, comme l’a indiqué le magistrat dans la déclaration lue dans la salle d’audience. Le non-lieu a été ordonné pour Antonio Catanzariti, décédé depuis. Dans ses conclusions, la défense a exclu la possibilité d’une éventuelle dispersion de poussières d’amiante sur le site multinational. Selon l’accusation, le travailleur aurait contracté un mésothéliome sarcomatoïde. Un autre aspect que les avocats des prévenus ont mis en doute, soulignant qu’il manquait les marqueurs nécessaires pour détecter cette pathologie spécifique.
