CAGLIARI, En attendant la Viola, les supporters envahissent Reggio Emilia

photo de l’ANSA

(ANSA) – CAGLIARI, 15 MAI – Deux mille billets ont déjà été achetés, sur les quatre mille disponibles, pour le match de dimanche entre Sassuolo et Cagliari dans la section extérieure du Stade Mapei. Mais arriver à Reggio d’Émilie le matin risque de devenir très compliqué pour ceux qui partent de Sardaigne : le match a lieu à 12h30, mais de Cagliari à Milan il n’y a plus de places dans l’avion sur les premiers vols dimanche sous le régime de continuité territoriale. Premier départ à 10h30, arrivée à Linate à 11h50. Entraînez-vous ensuite pour Reggio : vous risquez de perdre au moins toute la première mi-temps. Des vols sont plutôt disponibles pour Rome : c’est l’itinéraire tortueux que choisissent de nombreux supporters de Cagliari pour arriver à l’heure pour le coup d’envoi. Les alternatives ? Partez la veille. Mais il est clair que les coûts augmentent. Cependant, de nombreux Sardes viendront du nord de l’Italie. Il y a beaucoup d’enthousiasme. Un avant-goût de ce qui se passera dimanche à Reggio aura lieu demain à l’Unipol Domus : entraînement porte ouverte à 15h. Et plus de trois mille laissez-passer ont déjà été délivrés pour assister gratuitement à la séance de l’après-midi à la Curva Nord. Pour Cagliari, c’est un défi de “l’avant-dernière station”, pour Sassuolo le dernier: si l’ancienne équipe de Ballardini ne gagne pas, elle est pratiquement condamnée. Mais Cagliari ne peut pas non plus plaisanter : tout reporter au prochain tour à domicile contre la Fiorentina pourrait être très dangereux. L’inconnu : la Viola pourrait être distraite par la finale de Conference League prévue le 29 mai. Mais en même temps, précisément au vu de cette course, ils pouvaient être très chargés mentalement et physiquement. Et donc en pleine forme. Claudio Ranieri tente avant tout de gérer les conséquences de la défaite contre Milan en essayant de calmer le jeu. Mais aussi essayer de faire comprendre que Reggio est un défi qui peut être joué sur un pied d’égalité, sans peur et sans le “bras court”. Oui, car le nul ne pourrait être qu’un report du jugement : deux points ne suffiront peut-être pas pour survivre, il en faut trois. (POIGNÉE).

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