Spectacles à Turin et dans le Piémont, l’appel aux candidats aux élections régionales: «Mettons la culture au centre»

Dans le Piémont, le spectacle vivant reçoit près de 15 millions d’euros de dotations ministérielleset en 2022 il met en scène plus de 9 000 représentations pour 1,3 million de spectateurs qu’ils ont dépensé près de 24,5 millions d’euros. Le cinéma s’en sort moins bien : 5,2 millions de téléspectateurs en 2023 avec 36,6 millions d’euros de recettes. Mais en bref, nous parlons d’un secteur qui n’est pas exactement un secteur de niche.

Ainsi, en vue des élections régionales, leAgis, l’association qui regroupe les opérateurs du spectacle vivant, a comme à son habitude demandé aux candidats à la présidentielle de signer l’engagement “de mettre la culture au centre des politiques de croissance et de développement de la Région”. Les demandes de l’Agis sont toujours les mêmes : des délais de paiement courts et plus d’argent à distribuer avec le programme triennal pour la culture. Et puis la reconnaissance des travailleurs du spectacle, la promotion nationale et internationale, l’aide à la participation aux appels d’offres, le soutien aux cinémas.

Comme toujours, les candidats disent oui, bien sûr, non, et ils promettent, s’engagent et adhèrent à toutes les demandes, propositions et demandes. Hier aussi, il y avait la réunion rituelle. Presque tous les candidats au poste de gouverneur étaient présents : Pentenero du centre-gaucheSamedi du M5S, Frediani du Piémont Populaire. Il est dommage que le lauréat annoncé soit absent “en raison d’engagements institutionnels” : Ciri il a envoyé pour le représenter Tronzanoson conseiller budgétaire.

Puis, malgré l’adhésion unanime, chacun y met sa touche identificatoire.
Disabato déplore la rareté des “tables de la culture” – on le sait, les Cinqestelle ont une passion pour les tables – et espère naturellement qu’il y aura des appels d’offres et de l’argent pour tout le monde, pas seulement pour les “réalités de série A”.

Frediani retrace ses dix années au Conseil régional, revendiquant sa participation à diverses “tables culturelles”. Elle confirme également que nous avons besoin de davantage de fonds pour la culture et les contrats de travail décent. Facile, il suffit de trouver l’argent.

Pentenero souligne qu’ils ont créé la loi-cadre sur la culture, que le Covid a fait comprendre l’importance de la culture, qu’un administrateur attentif doit valoriser la culture, et d’autres choses évidentes. Concrètement, il lance l’idée d’une « économie de confiance », aidant essentiellement les opérateurs en payant immédiatement toutes les cotisations.

Celui qui élargit le moins – ce n’est pas nécessaire, les sondages le lui disent déjà très bien – c’est Tronzano : il assure qu’ils veulent maintenir la loi-cadre sur la culture mais en écoutant les tables culturelles (lui aussi), puis il la jette sur le financement de la « supply chain cinéma » et – le coup de grâce – annonce que chacun doit travailler dur pour trouver des fonds privés car « les publics sont finis ». Les passants blanchissent. Et ils prient pour que l’homme de Cirio comprenne « fini » dans le sens de « non infini » ; non pas qu’il ne reste vraiment plus un euro dans la caisse.

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