Breaking news
le bulletin de demain jeudi 13 juin -

Les prisons sont bondées dans les Pouilles, mais les entrées dans les communautés sont bloquées

Les prisons sont bondées dans les Pouilles, mais les entrées dans les communautés sont bloquées
Les prisons sont bondées dans les Pouilles, mais les entrées dans les communautés sont bloquées

Parfois, ils préfèrent se suicider. Les prisonniers italiens. Une histoire dramatique et infinie celle de la surpopulation qui a également amené le ministre de la Justice, Carlo Nordio, invité de la conférence organisée par Radio Radicale “Sans Dignité”, à formuler l’hypothèse de faire payer à certaines communautés la dernière partie de l’exécution de la peine. pour les prisonniers reconnus coupables de délits mineurs et pour les toxicomanes.

Ici, commençons par ici. La loi a introduit depuis longtemps la possibilité de mesures alternatives à la prison, précisément dans une tentative désespérée de désengorger les institutions pénitentiaires anciennes et inadéquates. Mais dans les Pouilles, tout cela n’est plus possible depuis l’entrée en vigueur de la résolution régionale sur les plafonds de dépenses fixés pour 2024. Pas d’argent, pas de personnel, pas d’entrées. C’est pourquoi les communautés thérapeutiques et l’ensemble du monde du tiers secteur se sont soulevés en proposant un recours au Tribunal administratif régional de Bari contre la résolution régionale.

L’audience est fixée au 4 juin. La Région a annoncé avoir engagé “des études approfondies par rapport au besoin de services pour les addictions pathologiques”. C’est l’analyse de ce besoin, non encore achevée, qui a paralysé la situation, à tel point que la Région elle-même a demandé un report au TAR en attendant la définition du besoin.

Dans cette hésitation, dans les replis habituels de la bureaucratie, dans la gestion du court financement destiné à la santé des habitants des Pouilles, les espoirs de nombreux détenus contraints à l’emprisonnement sont anéantis, même s’ils pourraient emprunter une voie alternative, comme » crie (dans la lettre au directeur que nous publions dans cette même page) un homme incarcéré à la prison de Lecce.

«Le blocage presque total de l’entrée des personnes ayant droit aux installations thérapeutiques, en plus de produire des souffrances inutiles pour les citoyens déjà touchés par la maladie et de mettre à genoux les installations (dont beaucoup sont au bord de l’effondrement économique), mine le fondements de la sérénité des territoires et risque de créer de graves problèmes d’ordre public”, affirment les opérateurs des Pouilles, un large public de coopératives, d’organisations et de fédérations dont le Forum du Tiers Secteur des Pouilles – Consulter les Dépendances Pathologiques est le porte-parole. «Sans une intervention capable de rétablir rapidement le bon fonctionnement du système, on risque de causer des dommages irréversibles aux utilisateurs et de détruire des centaines d’emplois».

Donato Capece, secrétaire général du SAPPE, a également récemment parlé des conditions désespérées des prisons des Pouilles, selon lesquelles « la situation pénitentiaire, dans les Pouilles et au niveau national, est alarmante ». Ces dernières semaines, d’autres officiers ont subi des attaques de la part de la population détenue. «Le personnel est de moins en moins nombreux – a ajouté Capece -. Nous prévoyons un été enflammé si des mesures concrètes et décisives ne sont pas prises immédiatement. Le personnel de la police pénitentiaire est épuisé.”

PREV Pavie : les enfants italiens souffrent d’écoanxiété, 95% s’inquiètent pour l’avenir de la planète
NEXT Le football entre branding territorial et géopolitique