«Avec les mois de Covid perdus, votons en 2026»

Franco Ianeselli tient à préfacer d’emblée un concept : « Décidons de aller au vote en mai 2025 ou après cette date, nous sommes prêts de toute façon.” À tel point, souligne-t-il le maire de Trente“J’ai déjà inscrit à l’ordre du jour une réunion majoritaire pour aborder le sujet de la prochaine manœuvre d’ajustement”.

La durée du mandat

Pourtant, si la capitale devait réellement se rendre aux urnes dans exactement un an, ce qui entraînerait mandat de quatre ans et demi du maire et du conseil, comme l’a souligné le Conseil des Autonomies, il y aurait des répercussions. Et elles ne seraient pas indolores : « Cela signifierait une manœuvre budgétaire de moins » observe le maire. Et pas seulement : c’est la même chose depuis l’automne aménagement urbain il serait gelé dès le début du semestre blanc. Jeter une inconnue sur tous les jeux stratégiques mis en place par l’administration actuelle. «Pour cette raison, nous demandons que la date du vote doit être décidée rapidement» insiste Ianeselli. Le sujet – et l’appel à la hâte – est en fait le même que celui qui a été sur les lèvres de (presque) tous les maires du Trentin ces dernières semaines. Résumé il y a quelques jours à peine par le président du Conseil des Autonomies Paride Gianmoena.

Sous l’objectif, essentiellement, se trouve la durée du conseil actuel, qui a débuté à l’automne 2020 après… à cause de la pandémie — le vote a été reporté de six mois. “Si le vote devait avoir lieu en mai 2025”, a expliqué Gianmoena, “le mandat, déjà affecté par le Covid, serait réduit à quatre ans et demi”. Cependant, dans le reste de l’Italie, les territoires qui avaient reporté les élections ont déjà obtenu de Rome une certitude : dans ces communes, il y aura un vote en mai 2026. « Un an de plus » avait observé le président de Cal. «Le Ministère – a-t-il ajouté – a réitéré que le mandat dure cinq ans. C’est la norme de la République. » Et contredire cette indication, même dans une autonomie comme la nôtre, présenterait un risque d’inconstitutionnalité. Mettant également en difficulté les nouvelles administrations, à la merci d’éventuels recours. À cause de ça, le Conseil des Autonomies a demandé un avis au ministère de l’Intérieur et au parquet, qui semble susciter un optimisme prudent. Entre-temps, réitérant dans l’avis adressé au conseil régional la demande de maintenir les 5 ans pleins.

L’ajustement budgétaire

«Personne n’aimait aller consulter des organisations en dehors de notre région, mais la question doit être clarifiée», souligne Ianeselli lui-même. Que dans le Conseil des autonomies il se plaça dans une position conforme à celle des autres premiers citoyens. «L’expression du CAL – rappelle le maire – est de demander qu’aussi dans le Trentin, comme dans le reste de l’Italie, il y ait Garantie 5 ans». Et si, poursuit Ianeselli, « il est vrai qu’il existe une loi régionale qui a été approuvée, sans que personne ne s’y oppose, qui prévoit d’être votée en mai 2025 », il est également vrai que « si tel est le cas, nous votera un an avant le reste de l’Italie. Et c’est frappant.” Pourquoi, entre dans les détails le premier citoyen de Trente, une réduction du mandat aurait des impacts évidents pour les administrations municipales. Même pour celui de la capitale. «Quelqu’un – note Ianeselli – prétend que rien ne changera, que ce n’est qu’une réduction de quelques mois. Ce n’est pas vraiment comme ça.” Le maire, comme Gianmoena, concentre l’attention avant tout sur la question du budget : « La manœuvre la plus importante pour Trente, comme pour la province, est l’ajustement budgétaire fin juin : cette année aussi nous aurons 20 millions de surplus à utiliser». Mais s’il y avait un vote en mai de l’année prochaine, ce serait le dernier : « Cela signifie avoir une manœuvre budgétaire de moins. Ce n’est pas peu.” Parce qu’il s’agit « d’un an d’investissements, de travaux publics en moins » : en fait, une réduction qui pèse sur la relation de l’administration avec ses citoyens. En gardant à l’esprit, comme l’a souligné Gianmoena lui-même, qu’en décembre, “les bilans sont tous techniques”. Et sans oublier que le semestre blanc stoppera toute initiative d’urbanisme.

“Nous sommes prêts”

« Laissez-moi être clair – réitère Ianeselli – que si nous décidons de voter en mai 2025, nous sommes prêts, nous ne sommes certainement pas attachés au fauteuil.” Mais, ajoute-t-il, “étant donné que le centre droit prétend gouverner avec bon sens et pragmatisme, le bon sens conduirait à garantir le mandat de 5 ans”. Puis un coup à ses adversaires : «Face aux difficultés du centre-droit à Trente, je pourrais aussi dire que plus on vote tôt, mieux c’est. Mais ce n’est pas une question d’intérêt : ce devrait être une question de caractère raisonnable. »

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