La Rider House est née à Florence

Un foyer pour les coureurs, environ 500, pour la plupart étrangers (80%) qui sillonnent nos rues chaque jour, quelles que soient les conditions météorologiques et avec des horaires impossibles pour gagner un salaire décent, souvent en régime multi-commissions pour les principales plateformes de livraison. . Et il n’est pas rare qu’ils fassent également l’objet d’attaques visant à s’emparer de vélos et de téléphones, « les outils du métier ».

Ils disposeront désormais d’un endroit où s’arrêter, se reposer et se rafraîchir, où ils pourront recharger leurs outils de travail, effectuer de petites réparations sur leurs vélos et avoir accès à l’eau et aux toilettes. Mais pas seulement : ce sera un espace où ils pourront recevoir des informations utiles sur leurs droits. La Maison des Cavaliers est le résultat d’un accord entre la Commune et la CGIL et sera située dans un fonds propriété de l’administration, avec une ouverture prévue après l’été, une fois les locaux libérés et aménagés.

“C’est une idée qui vient de loin, une demande qui est venue des coureurs eux-mêmes – explique Ilaria Lani, chef de projet pour la CGIL Florence – Avec la municipalité, nous avons d’abord impliqué les entreprises de livraison pour comprendre s’il y avait ou non une volonté d’offrir un tel service. La réponse a été négative, car ils considèrent les coureurs comme des travailleurs indépendants ; c’est pourquoi nous avons quand même décidé de continuer avec l’administration ».

Il s’agira d’un carrefour où les travailleurs pourront répondre à leurs besoins et leur offrir des informations et des services utiles, du titre de séjour à la connaissance de leurs droits, en passant par la formation au code de la route, de l’accès aux soins de santé au logement, jusqu’aux différents services de la Municipalité. « Nous voulions donner une touche qui allait au-delà de la dimension professionnelle, ce sera un foyer pour les coureurs différent de ceux qui existent déjà en Italie. Nous avons compris que nous devions prendre en charge tous leurs problèmes ; pour lutter contre l’état d’exploitation, il n’était pas possible de mener une bataille exclusivement syndicale”. C’est pourquoi la CGIL va créer un partenariat avec une série d’associations qui s’occupent des migrants.

« Florence est de plus en plus une ville de travail et se révèle une fois de plus à l’avant-garde des droits des travailleurs, à commencer par les plus fragiles. Après le salaire minimum pour les contrats de la municipalité, que je souhaitais ardemment et pour lequel nous étions la première ville d’Italie, nous avons remis aujourd’hui le lieu où naîtra la première « Maison des Cavaliers » de la ville, en donnant une réponse concrète au besoins sur lesquels les travailleurs et les syndicats nous ont fait part de leur opinion au cours des dernières années. Je suis vraiment fière de cette nouvelle pièce pour protéger les travailleurs – ajoute la conseillère sociale et candidate de centre-gauche Sara Funaro – Le travail est au centre de notre idée de la ville, et sur ces questions, grâce aussi au contribution fondamentale des syndicats, nous voulons expérimenter et améliorer les conditions des gens, qu’il s’agisse de sécurité (comme déjà fait avec le chantier transparent), de lutte contre l’illégalité et le travail illégal, ainsi que de salaires et de reconversion professionnelle à partir des secteurs là où il y en a, il y a plus de besoin. »

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