ABRUZZES AUTOMOBILES: “AU RISQUE DE L’AVENIR DE L’INDUSTRIE, AGIR IMMÉDIATEMENT POUR PROTÉGER 20 MILLE TRAVAILLEURS” | Actualités actuelles

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ABRUZZES AUTOMOBILES: “AU RISQUE DE L’AVENIR DE L’INDUSTRIE, AGIR IMMÉDIATEMENT POUR PROTÉGER 20 MILLE TRAVAILLEURS” | Actualités actuelles

ATESSA – « Une réorganisation de la production au niveau européen et mondial est déjà en cours. La Chine et l’Inde, en premier lieu, investissent des sommes très importantes pour garantir des prix compétitifs et des produits fiables à mettre sur nos marchés. A leurs côtés, les pays d’Europe de l’Est attirent également d’importants investissements pour la production de véhicules automobiles en offrant des infrastructures plus modernes et des coûts de production plus faibles, à commencer par les coûts énergétiques. Le risque est donc qu’en l’absence de matières premières et de réorganisation des processus de production, la simple compétence des travailleurs ne suffise plus à bloquer les processus de délocalisation de la production”.

Il est nécessaire de tirer la sonnette d’alarme sur l’avenir de l’industrie automobile des Abruzzes, un secteur leader pour toute la région qui comprend des centres industriels comptant des dizaines de milliers de travailleurs pour toutes les activités connexes. Franco Spina, secrétaire général de la CGIL Chieti.

« Les changements radicaux en cours concernant la transition des moteurs à combustion interne aux moteurs électriques obligent les décideurs politiques à anticiper les problèmes critiques qui surgiront – souligne-t-il – Non seulement nous devons comprendre comment sauvegarder les entreprises multinationales qui sont présentes aujourd’hui avec de nombreuses incertitudes, mais surtout comment nous entendons protéger les industries connexes qui sont constituées de centaines de petites et très petites entreprises”.

« Il ne faut pas oublier que, rien que dans la province de Chieti, l’ensemble du secteur automobile représente un pilier fondamental pour l’emploi et le développement de l’ensemble du territoire. Les plus de 20 mille salariés disent combien il est aujourd’hui plus que jamais fondamental d’avoir des idées claires et des outils adaptés pour gérer une phase de transition et de réorganisation globale du secteur”.

« Lors de la réunion du 1er mai à San Salvo, comme la CGIL Chieti et la CGIL Molise, nous avons souligné les problèmes critiques que connaissent les territoires mais aussi les possibles opportunités de perspective – explique-t-il – de la discussion qui s’y est déroulée avec les autorités des deux Régions. met fortement l’accent sur l’urgence d’initier des accords frontaliers entre les deux réalités afin d’identifier les outils et ressources communs à déployer. Des thèmes tels que l’agriculture, le tourisme, les infrastructures, les ports, les transports, la santé et l’industrie automobile représentent des points cruciaux tant pour la région du Vastese que pour le bas Molise”.

« Les deux journées organisées au niveau régional sur le thème de l’Innovation Automobile 2024 les 9 et 10 mai ont confirmé, en ce qui nous concerne, la nécessité d’aborder rapidement les problèmes critiques qui se manifestent déjà dans la région. Aujourd’hui déjà, nous avons de grandes entreprises qui demandent des licenciements pour cause de crise ou de petites entreprises en difficulté malgré les déclarations d’importantes multinationales qui mettent en évidence le caractère stratégique de notre territoire. Les processus de réinternalisation d’une part et de clients uniques d’autre part risquent de compromettre la haute spécialisation structurée au fil des années. La conséquence est la perte de travail et de revenus. »

Pour Spina, « il faut des outils extraordinaires capables d’offrir une couverture aux travailleurs et aux entreprises en cas de crise. Demandez la reconnaissance d’une zone de crise complexe pour le territoire, demandez la mise en place d’un fonds de licenciement lié à la transition capable d’accompagner toute entreprise en crise. Ensuite, nous avons besoin d’idées et surtout de choix stratégiques sur le front des infrastructures et des coûts énergétiques. Miser sur l’autoproduction régionale d’énergie à partir de sources renouvelables permettrait d’offrir aux entreprises et aux citoyens des opportunités et une attractivité vers le territoire, ainsi que de donner un débouché aux biens et aux personnes à travers le renforcement des ports, du réseau ferroviaire et de la connectivité routière, en visant la transversalité Tyrrhénienne-Adriatique en adaptant la route nationale 650 plus connue sous le nom de Trignina, cela représenterait également une action nécessaire pour soutenir le travail et les citoyens”.

« Des travaux et des projets qui peuvent et doivent voir les institutions impliquées dans l’obtention de ressources provenant de la reprogrammation en cours des fonds du PNNR, de la réorganisation de la ZES unique et de la programmation des fonds européens de développement et de cohésion. Nous pensons que la priorité aujourd’hui est de sauvegarder le travail, de le recycler et de le protéger, car le bien-être des citoyens en découle”.

“Sur ces questions et ces propositions, le 1er mai nous avons demandé aux autorités présentes d’entamer un moment de discussion, nous réaffirmons la nécessité d’accélérer car, les processus en cours, soit nous sommes tous capables de les gouverner, soit nous les subirons” , conclut-il .

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