Empoli et Udine, deux mondes aux antipodes. Défi entre opposés pour obtenir le salut

Empoli et Udine, deux mondes aux antipodes. Défi entre opposés pour obtenir le salut
Empoli et Udine, deux mondes aux antipodes. Défi entre opposés pour obtenir le salut

L’une approche les 100 000 habitants, Udine, l’autre n’atteint pas 50 000 habitants, Empoli. L’Udinese est désormais en Serie A sans interruption depuis 29 saisons consécutives. Le Club de Fabrizio Corsi n’a jamais atteint sa quatrième participation consécutive. Deux réalités essentiellement opposées donc, mais qui cette saison ne sont séparées que par un point au classement en faveur des Bianconeri frioulans et dimanche après-midi, elles s’affronteront pour jouer d’importantes chances de survie. Mais au-delà de ces données objectives, l’Udinese et Empoli ne pourraient pas être plus différents également en matière de politique de gestion.

Le club de Pozzo est une véritable multinationale avec seulement 3 Italiens dans l’effectif, contre 26 étrangers que l’on trouve dans les coins les plus reculés du monde : en effet, 16 nationalités différentes sont représentées dans le vestiaire dirigé par Cannavaro. Cette année encore, les Frioulans étaient également sur le terrain avec 11 étrangers. Plutôt que de se concentrer sur les jeunes Italiens, la seule exception est Lucca prêté par Pise après son expérience aux Pays-Bas avec l’Ajax, le système de recherche de la Juventus pêche des étrangers inconnus pour les exploiter et peut-être les revendre avec une plus-value importante, mais pas toujours le les beignets réussissent avec le trou. Diamétralement opposée est la réflexion de l’équipe italienne, qui se concentre principalement sur de jeunes Italiens en pleine ascension ou des joueurs encore plus expérimentés, peut-être en quête de relance, mais presque toujours de nationalité italienne. Si dans l’effectif de la Juventus 89 pour cent des joueurs ne peuvent pas être appelés par l’entraîneur italien Luciano Spalletti, dans le groupe dirigé par Nicola, ce pourcentage tombe à 50 pour cent : 14 étrangers sur 28 appartenant à 10 nationalités différentes. Et tout au plus, cette saison, seuls 5 ont foulé les terrains ensemble depuis le début.

Le club italien est en effet devenu un exemple à suivre, même au niveau national, notamment pour les investissements réalisés dans son secteur jeunesse, dont il puise largement. Pour ne citer que quelques-uns des derniers talents qui ont grandi à Monteboro puis se sont lancés dans l’équipe première, puis ont fait le saut vers d’autres places importantes, on se souvient de Ricci, Asllani et Baldanzi avec Fazzini qui seront bientôt destinés à augmenter cette liste. Cependant, le football se pratique de nombreuses manières et, bien entendu, il n’y en a ni une bonne ni une mauvaise. Et surtout, aucun de ces aspects ne comptera dimanche sur le terrain, où il faudra au contraire d’autres facteurs pour tenter de s’imposer. Pendant ce temps, après l’initiative des coupons gratuits de l’Unione Clubs Azzurri, les supporters d’Empoli ont répondu de manière si grande qu’ils pourraient être près de 500 au stade Bluenergy d’Udine.

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