IIA au dernier kilomètre, De Palma (FIOM) à Avellino : « Il ne s’agit pas seulement de défendre l’emploi mais une entreprise stratégique pour le pays »

IIA au dernier kilomètre, De Palma (FIOM) à Avellino : « Il ne s’agit pas seulement de défendre l’emploi mais une entreprise stratégique pour le pays »
IIA au dernier kilomètre, De Palma (FIOM) à Avellino : « Il ne s’agit pas seulement de défendre l’emploi mais une entreprise stratégique pour le pays »

« L’industrie italienne des autobus est un patrimoine de notre pays ». C’est le thème au centre de l’initiative publique promue par Fiom Cgil et le club Arci Avionica au siège de via Colombo à Avellino. Au centre du débat se trouve évidemment l’avenir de l’IIA, la lutte pour éviter la transition vers le groupe SEFRI, jugée inadéquate par les travailleurs et les syndicats. Le secrétaire national Michele De Palma et le secrétaire provincial Morsa étaient présents.

Pour le numéro un de la Fiom nationale «l’affrontement avec le gouvernement est total. Parce qu’il est essentiel pour le pays de sauvegarder l’industrie italienne des autobus, une entreprise stratégique pour la transition vers la mobilité publique. Ces travailleurs sont capables de produire les autobus d’aujourd’hui et ceux de demain. Le gouvernement doit donc assumer la responsabilité d’assurer la continuité de la production et de l’emploi d’une entreprise stratégique. C’est pourquoi nous faisons grève à Flumeri et à Bologne, c’est pourquoi nous exhortons tous les niveaux institutionnels. Il ne s’agit pas seulement de défendre l’emploi mais de s’inscrire dans la transition vers une mobilité publique et verte dans notre pays. »

Concernant l’offre présentée par le groupe SEFRI et l’obstination du gouvernement à insister sur cette option, De Palma est tout aussi clair: «Nous ne choisissons pas les employeurs, mais ce que nous pouvons dire, c’est qu’avant de présenter les projets, nous devons voir qui les entreprises qui ont présenté ce plan particulier sont et ce qu’elles ont fait. De notre point de vue, certaines entreprises n’ont pas les caractéristiques nécessaires pour garantir l’avenir de l’IIA. Nous demandons au gouvernement de choisir une entreprise dotée de la capacité industrielle pour relever un défi aussi crucial. Jusqu’à aujourd’hui, les travailleurs ont fait tourner l’entreprise, ils ont résisté aux diverses tentatives de remise en question de l’avenir, l’heure est désormais aux choix courageux dans l’intérêt du pays”.

Il appartient au secrétaire provincial de la CGIL, Giuseppe Morsa, de relancer les initiatives prévues pour la semaine prochaine, en vue de la réunion des membres du 22 mai : « Nous sommes dans la phase cruciale, essayons de changer les mentalités du gouvernement et du ministre Urso. La semaine prochaine sera une semaine très intense en termes de mobilisation, avec des grèves internes, une mobilisation nationale encore à définir et éventuellement une garnison sous le quartier général de Leonardo où se tiendra l’assemblée des membres le 22. Nous continuons de croire qu’il existe une place pour une solution de tiers, qui maintienne la gestion publique pour la relance de l’entreprise et ouvre la voie à la vente à un particulier sérieux, capable de garantir l’avenir. Ça ne peut pas finir comme ça.”

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