L’Italie derrière, manque de compétences techniques

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Les marchés publics verts pourraient avoir un effet de levier sur le marché et devenir un moteur de la transition

Seules 62 % de l’administration publique italienne adopte les politiques nécessaires pour garantir marchés publics verts. L’AP des communes métropolitaines fait mieux, avec une moyenne de 79 %. Or les organismes gestionnaires des espaces protégés sont ceux qui ont le plus de difficultés à appliquer la législation. Le marchés publics verts elle constitue un moteur pour stimuler la transition écologique dans de nombreux secteurs et ses lacunes alourdissent le processus.

Il s’agit de la photographie prise par Legambiente dans le rapport annuel sur les marchés publics verts. 8 ans après l’entrée en vigueur de la législation, notamment je critères environnementaux minimaux (Cam)la demande se poursuit toujours “le frein à main est serré”souligne l’association Green Swan.

Les cames, obligatoires depuis 2016, sont particulièrement à l’honneur. Les nouvelles exigences environnementales définies pour les différentes phases du processus d’achat ont pour objectif d’identifier la meilleure solution de conception, de produit ou de service d’un point de vue environnemental, en considérant l’ensemble du cycle de production. durée de vie (en fonction de la disponibilité sur le marché). Les adopter pleinement aurait un effet de levier sur le marché et encouragerait les investissements des entreprises pour rendre leurs activités plus durables et pouvoir accéder aux marchés publics.

Qu’est-ce qui freine les marchés publics verts en Italie ?

Qu’est-ce qui arrête ce processus ? Selon le rapport Legambiente, basé sur une enquête menée à l’échelle nationale auprès de plus de 120 administrations publiques de différents types, les retards sont imputables à 53% des pouvoirs adjudicateurs. difficulté à « rédiger des avis ». Dans 41% des cas, un cas est signalé « manque de formation » adéquat. et dans 1 cas sur 3 (34%) le problème vient du manque d’entreprises avec des exigences adaptées.

Il s’agit de “talons d’Achille sur lesquels il est important d’intervenir pour accélérer le rythme et garantir sa pleine application en rattrapant le temps perdu”, souligne le rapport, qui appelle à se concentrer avant tout sur la formation de personnel compétent et qualifié en matière de CAME. De nombreux documents obligatoires pour les appels d’offres exigent en effet que les Cams soient adaptées à l’appel d’offres spécifique, une opération qui nécessite des compétences techniques spécifiques.

L’autre grande priorité est suivre le résultat des appels d’offres. C’est un autre défaut non négligeable : seuls 17 % des pouvoirs adjudicateurs effectuent des contrôles sur la bonne utilisation de l’outil. Pour résoudre ce problème, Legambiente suggère d’établir le chiffre d’un interlocuteur unique pour les marchés publics verts dans chaque pouvoir adjudicateur. Un interlocuteur qui devra « relier les différentes politiques de l’administration (plans d’action climat, plans de mobilité, plans d’économie circulaire et plans de prévention des déchets, plans de régénération urbaine, recommandations alimentaires, etc.) avec le recours » aux marchés publics verts.

Pour Silvano Falocco, directeur de la Fondazione Ecosistemi qui a rédigé le rapport avec Legambiente, « 3 actions sont nécessaires : chaque administration publique doit avoir un interlocuteur GPP ; un programme national est nécessaire pour former et soutenir PP.AA. dans la prise en compte de critères environnementaux et sociaux ; nous avons besoin d’une task force nationale capable de vérifier le respect des droits humains et sociaux tout au long des chaînes de production, pour éviter le dumping social”.

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