Alessandro est le troisième décès au travail dans la province depuis le début de l’année

Cote 3 en 138 jours en 2024. Ce ne sont pas des points pour une récompense de « fidélité », car les tragédies ne peuvent pas être transformées en jeu. C’est le numéro…

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Cote 3 en 138 jours en 2024. Ce ne sont pas des points pour une récompense de « fidélité », car les tragédies ne peuvent pas être transformées en jeu. C’est le nombre – quoique froid – de personnes qui ont perdu la vie au travail entre janvier et aujourd’hui, en province de Salerne. Déjà trois personnes qui figurent sur la liste des décès sans lien entre eux qui laissent un mauvais goût dans la bouche mais aussi de la colère et de la frustration sur le coffret de sécurité (souvent vide) du lieu de travail. Vingt et un ans (22 ans en juillet), une vie devant elle : quitter la maison pour vaquer à ses occupations et ne jamais y revenir. Cela s’est produit hier dans le centre de Scafati lorsque le silence et les questions mêlées d’angoisse ont cédé la place au bruit assourdissant de cette plaque d’acier tombant d’une poulie de l’échafaudage d’un bâtiment où le garçon effectuait sa journée de travail via Melchiade. LE Les secouristes arrivés rapidement sur place n’ont pu rien faire d’autre que confirmer le décès (par hémorragie) de Alessandro Panariello qui résidait dans la province de Naples d’où il était originaire.

LES NOMBRES

Des chiffres et des situations qui nous font réfléchir et tirer la sonnette d’alarme, notamment parmi les syndicats et parmi ceux qui s’occupent de la protection des travailleurs en termes de sécurité et qui dénoncent depuis longtemps les conditions auxquelles sont soumis de nombreux travailleurs en Italie, dans le sud et en particulier à Salerne et sa province : 3 décès (avec celui d’hier) du 1er janvier au 17 mai pour 2024 qui s’ajoutent à ceux de 2023 qui – selon les données de l’Inail – seraient de 16 avec un indice d’incidence sur le nombre d’actifs de 47,1%. Salerne et sa province occupaient en 2023 la 25e position sur les 84 provinces examinées par « Vega Engineering », qui réalise mensuellement des statistiques sur les décès non liés. Un chiffre qui, par rapport à 2022 (où le total des décès était de 21 avec Salerne coincée en quatorzième position dans le classement des tragédies) semblait progresser en vue de s’améliorer en 2023. Mais l’année en cours semble avoir commencé sous une mauvaise étoile. Dans Campanie fau 31 mars (dernières données disponibles), 13 personnes ont déjà perdu la vie alors qu’elles travaillaient à Salerne, laquelle de toutes les provinces de Campanie détient la médaille de bronze. “Le travail, c’est la vie, il ne peut pas être la mort ou la douleur.”

LES RÉACTIONS

Consacrer une pensée au jeune homme sur les réseaux sociaux, c’était maire de Scafati, Pasquale Aliberti. Au milieu de la colère du monde syndical et politique, les larmes coulent de source : « Il y a de la douleur et de la colère – affirme le Antonio Apadula, secrétaire général de la CGIL – une mort qui s’accompagne de la complicité de ceux qui gardent le silence face à l’absence de règles précises. L’État doit nous dire s’il est là et de quel côté il est. » Pour Gigi Vicinanza, membre national du secrétariat de Cisal Metalmeccanici : «Chaque accident est une défaite pour l’ensemble de la société», tandis que pour Paolo Capone, leader de l’UGL, «il faut renforcer les sanctions contre tous ceux qui ne respectent pas ou n’appliquent pas les règles de sécurité destinées à protéger le droit au travail, qui doivent être aussi un droit à la vie. » Le monde politique embrasse également la famille du jeune Alessandro, dont la mort fait l’objet d’une enquête de la part des carabiniers de Scafati et du département territorial de Nocera. Pour le sous-secrétaire du MIT Tullio Ferrante : «c’est pour cette raison que nous devons investir de plus en plus dans la sécurité Gouvernement s’engage à renforcer les contrôles et à encourager la protection en favorisant le débat avec les partenaires sociaux.”

«La sécurité au travail doit être une priorité absolue pour tout le pays – a déclaré le le député Piero De Luca – nous ne pouvons plus tolérer ce massacre continu.” Pour le coordinateur de Noi Moderati Scafati, Amedeo Auriemma “Nous devons accroître la prévention et nous concentrer sur la formation et des contrôles rigoureux.” Manque de règles adéquates et de respect de ces dernières pour le secrétaire du PSI Enzo Maraio: “Les statistiques de l’INAIL nous parlent de 1.041 décès au travail en 2023, un chiffre insupportable.”

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