Ganna reprend ce qui lui est dû, cette fois Pogacar s’incline aussi

Ganna reprend ce qui lui est dû, cette fois Pogacar s’incline aussi
Ganna reprend ce qui lui est dû, cette fois Pogacar s’incline aussi

La revanche est servie : Filippo Ganna vole dans les rues qui bordent le lac de Garde et il remporte la victoire d’étape lors du deuxième contre-la-montre de la 107ème édition du Giro d’Italia, réussissant (cette fois oui) à laisser derrière lui cette fureur de pédale qui s’appelle Tadej Pogacar. Qui, bien que sur un chemin peu adapté à ses caractéristiques (pratiquement sans un mètre de dénivelé digne de ce nom, surtout dans la deuxième partie) parvient toujours à placer une note haute importante, clôturant un 29 secondes mais en gagnant sur tous ses rivaux dans la course au maillot rose. Arensman il termine le podium du jour à une minute et 7 secondes, soit 7 de moins que Thomas, qui trouve aussi un moyen de se mettre devant Daniel Martinez au classement général.

Giro d’Italia, 14ème étape : Ganna voyage comme un train

Ganna il avait une folle envie de reprendre ce qu’il avait Pogacar l’avait volé il y a une semaine à Pérouse, et a rapidement établi la loi. Commencer fort mais surtout avoir un impact un rythme d’enfer dans la deuxième partie des 31 km de la journée, à tel point qu’il a pu gagner sensiblement sur le Slovène dès le deuxième intermédiaire.

Une épreuve de force qui confirme Top capacité de Ganna à dévorer l’asphalte sous ses roues, mais aussi une démonstration de combien le Verbanais voulait laisser sa marque dans cette édition du Giro. Le dernier vrai test avant le Contre-la-montre olympique a donné le résultat souhaité : moyenne de 53,435 km/hle champion de Inéos il n’a laissé aucune échappatoire à aucun rival, se laissant aller un peu d’émotion après l’arrivée de Pogacar qui a scellé son succès.

Cependant, Pogi a de quoi se réjouir: son avance au classement s’est renforcée et il a clairement indiqué qu’il était bien, prêt demain dans la première vraie étape de montagne de la course rose à renforcer encore son leadership. Italie peut sourire même en pensant à la bonne performance de Antonio Tibérisixième derrière Thomas et Plapp et déterminé à attaquer le podium Rome, également fort dans une condition qui continue de croître.

Giro d’Italia, étape 14 : ordre d’arrivée et classement

L’ordre d’arrivée de la 14ème étape du Giro :

  1. Ganna (Ita) en 35’02”
  2. Pogacar (Slo) à 29”
  3. Arensman (Ola) à 1’07”
  4. Thomas (Gbr) à 1’14”
  5. Plapp (Aus) à 1’18”
  6. Tiberi (Ita) à 1’19”
  7. O’Connor (Aus) à 1’25”
  8. Foss (Nor) à 1’26”
  9. Bjerg (Dan) à 1’28”
  10. Affini (Ita) à 1’30”

Ce sont les 5 premiers du classement général (voici le classement complet) :

  1. Pogacar (Slo) en 50h00’09”
  2. Thomas (GBR) à 3’41”
  3. Martinez (Col) à 3’56”
  4. O’Connor (Aus) à 4’35”
  5. Tiberi (Ita) à 5’17”

Étape 14, bulletins de Castiglione delle Stiviere-Desenzano sul Garda

  • GANNA 10 : il devait gagner, et il a gagné comme il se doit. Même si cela n’a pas été facile : Pogacar sait aujourd’hui venir d’une autre planète et l’a forcé d’une manière ou d’une autre à dépasser ses limites. Après trois ans, il revient se réjouir du Giro, mais surtout il enlève un énorme poids de ses épaules : désormais Paris fait moins peur.
  • POGACAR 9 : le maillot rose est insatiable, et sur un parcours pas tout à fait adapté à ses caractéristiques, il réalise une nouvelle performance du plus haut niveau. Pendant une dizaine de kilomètres il se paie même le luxe de rester devant Ganna, puis perd quelques secondes, mais sans aucun regret.
  • ARENSMAN 8 : Pogacar participe à une autre course, mais dans celle des « humains », Ineos fait sa part. Avec Thomas deuxième et Arensman remontant à la sixième position, profitant encore une fois de ses qualités de contre-la-montre. Cela pourrait devenir la surprise de la dernière partie du Giro.
  • TIBÈRE 7.5 : Le jeune Antonio continue d’étonner, puisqu’il sort les griffes sur un terrain peu adapté à ses caractéristiques et se rapproche même du podium, désormais à 80 secondes. Elle grandit à vue d’œil et ces résultats donnent vraiment de l’espoir.
  • THOMAS 7 : à la fin, il le fait, même si peut-être quelqu’un aurait pu imaginer que les secondes gagnées sur Martinez, son rival dans la lutte pour la deuxième place, auraient pu être plus. Finalement, il en ronge une trentaine, sous-entendant que la maladie s’aggrave (comme prévu).
  • PLAPP 7 : Tranquillement, le bon Luke continue d’obtenir des places remarquées. Bien sûr, tout est tout à fait normal, mais son Giro passe tranquillement et mérite peut-être un peu plus d’attention.
  • SHEFFIELD 5 : il rencontre une chute anodine, qui lui refuse la possibilité de monter sur le podium (il aurait facilement contenu le retard à une minute de Ganna). Une erreur qui lui pèse et le prive d’un résultat très respectable.

Giro d’Italia, à partir de demain voici les Alpes : cinq étapes vers Livigno

Ils arrivent Alpes, et ils n’attendent personne. Cinq ascensions très difficiles de la journée dans une fraction infernale de 222 km, avec dénivelé supérieur à 5 400 mètres. C’est la première véritable étape de montagne, celle qui ne laisse aucun répit et qui devra aussi servir à tester la condition de nombreux grimpeurs (dont Pogacar, qui jusqu’ici ont eu une vie facile). Lodrino, Col San Zeno, Mortirolo (du côté de Monnon), Passo di Foscagno et grande finale au Passo di Eiraarrivée à Mottolino (Livigno) où dans les deux derniers kilomètres les pentes ne descendent jamais en dessous de 10%, atteignant 19% sur la rampe finale. Bref, les dés commencent à être jetés : une finale révélatrice de la deuxième semaine.

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