Fiat Topolino saisies à Livourne, elles portent le pavillon italien mais sont fabriquées au Maroc – QuiFinanza

Fiat Topolino saisies à Livourne, elles portent le pavillon italien mais sont fabriquées au Maroc – QuiFinanza
Fiat Topolino saisies à Livourne, elles portent le pavillon italien mais sont fabriquées au Maroc – QuiFinanza

Au port de Livourne, la Police Financière et l’Agence des Douanes et Monopoles ont saisi 134 voitures Fiat Topolino, un modèle de « mini-voiture » électrique approuvé pour être conduit par des personnes de 14 ans et plus avec un permis AM (également appelé « permis »). La saisie a eu lieu mercredi 15 mai, mais la nouvelle n’a été rendue publique que samedi.

Le motif de la saisie réside dans l’autocollant placé sur le côté de la Fiat Topolino, portant un fin drapeau tricolore italien, qui pourrait laisser croire à tort que la voiture est de production italienne. En fait, la voiture est produite en Maroc et le chargement était arrivé à Livourne pour être ensuite distribué aux différents concessionnaires.

Le drapeau tricolore italien au centre du kidnapping

Le motif principal de la saisie est lié au fait que leautocollant avec le drapeau italien pourrait induire en erreur sur l’origine des voitures, générant ainsi une confusion chez les consommateurs. Stellantisà travers un communiqué officiel, a réitéré que la marque en question avait été apposée exclusivement pour indiquer l’origine entrepreneuriale du produit.

Le design du nouveau Topolino, icône automobile pour Fiat depuis 1936, a été conçu et développé à Turin par une équipe d’experts du Fiat Style Center de Stellantis Europe SpA, une entreprise italienne. L’entreprise a garanti qu’elle retirerait les autocollants litigieux dans les plus brefs délais, afin de résoudre le problème et de rétablir la transparence dans la communication sur l’origine des voitures.

Le motif de la saisie et les accusations

La saisie a été justifiée par la référence à la loi financière de décembre 2003, qui, entre autres dispositions, établit les plans de dépenses publiques pour 2004. Le paragraphe 49 de l’article 4 de cette loi établit que ce serait un délit de commercialiser « produits et marchandises non originaires d’Italie » avec le marquage Made in Italy ou avec des indications et des symboles pouvant faire croire au consommateur que le ou les produits sont d’origine italienne.

Par ailleurs, le parquet de Livourne a ouvert une enquête sur le délit de vente de produits industriels avec de fausses indications (article 517 du code pénal), et un dirigeant de Stellantis fait l’objet d’une enquête. L’hypothèse d’enquête est que le drapeau tricolore sur le côté de la Fiat Topolino pourrait être trompeur et que Stellantis tente d’exploiter une marque d’« italianité » à son avantage sans en avoir le droit, laissant croire aux consommateurs que la voiture est produite en Italie. .

La même loi qui a conduit le ministre de l’Entreprise et du Made in Italy, Adolfo Urso, à contester le PDG d’Alfa Romeo, Philippe Learnato, pour l’utilisation de nom « Milano » pour le petit SUV de la Casa del Biscione, produit en Pologne à l’usine de Tychy. Cela a conduit Alfa Romeo à changer le nom de la voiture en « Junior », après la présentation à Milan.

Les drapeaux tricolores sur les portes ont été considérés par le parquet comme des signes trompeurs pour le consommateur final. En effet, en voyant les autocollants, on pourrait identifier à tort l’Italie comme le pays de production des véhicules, alors qu’en réalité ils sont produits au Maroc. Actuellement, les voitures sont en dépôt judiciaire dans les terminaux “Leonardo Da Vinci” et à la CILP, la Compagnie des Travailleurs Portuaires, où elles ont été débarquées. Ils resteront en détention jusqu’à ce qu’une éventuelle libération soit organisée. Au total, il y a 119 Fiat Topolino et 15 Fiat Topolino Dolcevitas.

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