Rome-Gênes 1-0, le bilan : Lukaku, un adieu filmique poignant. Retegui ne pique pas

Rome-Gênes 1-0, le bilan : Lukaku, un adieu filmique poignant. Retegui ne pique pas
Rome-Gênes 1-0, le bilan : Lukaku, un adieu filmique poignant. Retegui ne pique pas

Résultat final : Rome-Gênes 1-0

ROME (sous la direction de Patrick Iannarelli)
Svilar 6.5 – Il vit une soirée de relative tranquillité. En première mi-temps, Retegui bloque, mais le jeu est arrêté pour hors-jeu. En seconde période, il contrôle et n’a presque jamais d’ennuis, en pleine guérison, il surmonte le pied gauche empoisonné de Malinovskyi.

Célik 6 – Quelques erreurs ont affecté son match, du moins en première mi-temps. Puis il grandit et parvient à limiter les erreurs, notamment avec la Roma à dix en raison du carton rouge de Paredes.

Llorente 6,5 – Il concède un peu trop de ballons, parfois il s’endort et quitte le terrain, trop de terrain. Gênes n’en a pas profité, puis a récupéré et effacé les erreurs dans une seconde période gérée avec personnalité.

Ndicka 7 – Il risque souvent de se compliquer la vie, mais il est au final le meilleur des deux défenseurs centraux. Il bloque trois tirs vers la cible, avec la défense à trois il risque encore moins.

Angelino 6.5 – Il invente presque un superbe but avec le milieu de terrain large de loin. Il pousse toujours, il peut être la valeur ajoutée pour l’avenir. À partir de 81′ Mancini sv

Cristante 6 – Il devient trop têtu, il essaie une, deux fois, trois fois à distance. Il ne marque presque jamais le but, mais au moins lorsqu’il n’est pas en possession du ballon, il parvient à donner sa main habituelle.

Parèdes 4.5 – Il prêche beaucoup et il gratte aussi beaucoup. Les efforts ne manquent pas, mais tous ces ballons tirés dans la surface sans précision n’ont pas de sens. Puis il invente le génie, un rouge très évitable à cause d’on ne sait quelles protestations.

Bœuf 6,5 – Peut-être qu’il manque simplement de clarté, mais il a beaucoup de mal. C’est un mouvement perpétuel, il ne s’effondre jamais même lorsqu’il faut s’enfoncer dans les tranchées.

Baldanzi 6.5 – Dans une heure où la Roma cale et tourne en rond, il est le seul à faire quelque chose, à trouver des solutions au puzzle génois. Il n’y parvient pas, mais au moins il essaie. Dès la 63ème minute El Shaarawy 7 – Il entre sur le terrain avec une attitude différente, après cinq ballons touchés on comprend que c’est sa soirée. Pas de but, mais la passe décisive a le même poids.

Pèlerins 5.5 – Cela se limite au simple passage, à la finition. Quelques échanges oui, mais rien de particulièrement compliqué d’un point de vue géométrique. Dès 63′ Dybala 6 – Il entre sur le terrain et allume la lumière, mais son match dure un peu moins d’une demi-heure. À partir de 92′ Kristensen sv

Lukaku 6.5 – Un adieu cinématographique poignant. Il ne touche plus la moitié du ballon pendant 79 minutes, il dévore même une belle occasion en terrain découvert. Puis la tête et le but, peut-être le dernier avec le maillot Giallorossi. À partir de 92′ Abraham sv

Danièle De Rossi 6.5 – Que veux-tu que ce soit, passe tout. Juste un peu de temps et vous finirez même par en rire. Arrivé comme passeur, il a clôturé la dernière saison à l’Olimpico avec une victoire, devant les siens: l’année prochaine sera un bon test après une saison qui a commencé de travers et s’est redressée à la dernière minute, proposant également des idées de football. Mais il faudra revenir en Ligue des champions pour réduire l’écart avec nos rivaux.

GÊNES (édité par Marco Pieracci)
Martinez 6,5 – Il sait quoi faire de ses pieds, il gère même les situations les plus épineuses. Et c’est une bonne chose : au moins quelques interventions avant d’abandonner.

Vogliacco 6 – Concentration maximale dans la couverture, il se referme immédiatement sur la coupure de Pellegrini. Mais il ne parvient pas à contrer Lukaku. À partir de 81′ Vitinha 6 – Impact immédiat, cela devient dangereux.

L’hiver 5.5 – Il reprend Big Rom, tient tête dans le duel physique mais se fait brutalement anticiper sur le cross qui décide du match.

Vásquez 6 – Des trois défenseurs centraux de Gilardino, celui qui avance le plus frappe faiblement de la tête à la porte de Svilar.

Spence 5.5 – Il remporte l’éternel scrutin du couloir droit avec Sabelli, pas celui avec Angelino qui le rabaisse dans le duel sur l’aile.

Frendrup 6 – L’homme de substance au milieu de terrain démarre le moteur et l’éteint au coup de sifflet final. Il pourrait même marquer, mais Ndicka se sacrifie. À partir de 90+1′ Ankeye sv

Badelj 6 – Il a franchi la ligne d’arrivée des 250 matches de Serie A, célébrant le renouveau gagné sur le terrain avec une autre performance impressionnante. À partir de 81′ Malinovskyi 6 – Fait voler Svilar.

Strootman 6 – Dès la 1ère minute, dans le stade où tout a commencé, un maître dans la gestion du ballon : il pourrait écrire un traité là-dessus. Sous les applaudissements de l’Olimpico. À partir de 67′ Thorsby 6 – Protagoniste de l’assaut final.

Martin 6 – Celik élève son centre de gravité pour empêcher ses descentes, dès qu’il voit un espace s’ouvrir derrière lui, il s’y engage de manière décisive.

Ekouban 5.5 – Récompensé par la propriété après une entrée convaincante contre Sassuolo, il attaque peu en profondeur pour donner de la verticalité au mouvement. À partir de 67′ Gudmundsson 6 – Il change de rythme, ne trouve pas l’étincelle.

Retégui 5.5 – Travail épuisant sur les flancs de Llorente et Ndicka, en attendant de recevoir des ballons pour attaquer. Ça claque avec la férocité habituelle, mais ça ne pique pas.

Alberto Gilardino 5,5 – La forte pression exercée pour éloigner l’ennemi de la zone oblige les Roms à tirer exclusivement de l’extérieur. Il y parvient pendant un temps, mais paradoxalement l’inertie change lorsqu’il se retrouve avec l’homme supplémentaire. Peut-être qu’il aurait pu oser un peu plus tôt.

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