“Immédiatement une comparaison dans la Région sur Fiamm- Siapra d’Avezzano et Magneti Marelli de Sulmona”


Ci-dessous une note du conseiller régional du dem Pierpaolo Pietrucci

L’AQUILA – « Deux articles parus dans les pages locales des journaux suscitent une grave inquiétude et de graves inquiétudes : le sort de dizaines de travailleurs et l’avenir de deux grandes entreprises de notre province sont en jeu.

La grève des travailleurs de Fiamm-Siapra à Avezzano – qui produit des batteries – dénonce la crise du secteur et la crainte que les conséquences ne retombent, comme d’habitude, sur les salariés, surtout les moins protégés : en effet, de nombreux travailleurs ( parmi ceux en CDD et ceux “administrés” par les agences d’intérim) ne reprendront pas leurs activités.

Pourtant, l’entreprise, qui compte au total environ 450 salariés, aurait obtenu un prêt substantiel sur les fonds du PNRR destiné à l’usine d’Avezzano, d’un montant d’environ 50 millions. (y compris les activités de Recherche et Développement) et celui de Veronella (VA) pour 27 millions.

Cependant, non seulement les conséquences sur l’emploi ne sont pas claires, mais il y a en réalité une forte réduction des effectifs.

Des nouvelles tout aussi inquiétantes arrivent de Sulmona, où la direction de Magneti Marelli a annoncé deux semaines d’indemnités de licenciement pour la baisse de production de l’ancienne Sevel d’Atessa : un choix qui implique l’ensemble des 480 salariés de l’usine de Peligno.

Cette usine – qui dans ses années d’or comptait environ 1.000 salariés – est la seule du Groupe en Italie à ne recevoir aucune nouvelle commande. Sans commandes, l’entreprise ne veut pas faire d’investissements technologiques et, sans ces investissements, l’appareil industriel vieux de 50 ans en termes de quantité et de qualité des produits oblige les travailleurs à travailler 18 équipes (y compris le samedi) pour couvrir leur activité au maximum. ralentissements et problèmes d’un système désormais obsolète.

Ces deux situations sont la conséquence de la crise automobile italienne et des perspectives de Stellantis, qui possède la plus grande entreprise de production de véhicules utilitaires légers d’Europe dans l’ancienne Sevel (aujourd’hui Stellantis Europe SpA Atessa).

Depuis quelque temps, les syndicats, à commencer par Fiom-Cgil, dénoncent les graves problèmes critiques du groupe, les mauvais investissements, les incertitudes de production, les réductions continues d’effectifs.

Si l’année dernière le « Contrat d’expansion » avait été apprécié (qui avec la retraite anticipée de 120 salariés a favorisé la stabilisation de 40 intérimaires), il y a quelques mois, à l’occasion de la visite du PDG de Stellantis, Carlos Tavares, le syndicat a demandé des investissements importants et ciblés car une usine qui continue de fonctionner sur des lignes de production vétustes risque de se laisser distancer par des systèmes de pointe comme ceux de la concurrence. Et si les nouveaux modèles de fourgons continuent à être restylés – et non un nouveau produit conçus avec de nouvelles technologies – le marché mondial les pénaliserait.

La Région doit être protagoniste, aux côtés du Gouvernement, d’une action stratégique pour l’industrie nationale et déployer ses ressources : le vice-président de l’époque, Lolli, a tenté de construire une politique industrielle avec tous les partenaires du secteur (infrastructures routières et ports pour connexions, numérisation, formation, Charte de Pescara pour une industrie durable, utilisation ciblée des fonds FEDER et FSE…) qui, avec les ministères concernés, ont suivi en permanence la situation. Reprenons ce chemin pour défendre les entreprises et les travailleurs des Abruzzes. »


Version imprimable et PDF


MOTS CLÉS

ontzano médium peripaolo pietrucci sulmona


PREV Course vers Turin : Sinner quitte le top dix, Musetti entre dans le top 30
NEXT Vandalisme à Agrigente: dégâts à l’institut “Anna Frank” et au jardin d’enfants près du Quadrivio Spinasanta