Crise interne, le véritable test lundi

CERVETERI – Le rapport budgétaire sera voté le 27 mai prochain. Ce pourrait être le jour où les chiffres baisseront pour pouvoir continuer à gouverner et à ce moment-là, le maire sera obligé de jeter l’éponge. Les citoyens réclament des réponses et de la transparence mais l’ombre du commissaire préfectoral grandit en toile de fond. Pas d’événement de détente ce week-end après la crise profonde qui a frappé la majorité. À Cerveteri, les dissidents civiques et la maire, Elena Gubetti, sont encore éloignés. Le fossé n’a pas été réparé et les membres du Gouvernement Civico et Cerveteri Democratica ont également quitté le groupe Whatsapp de la majorité. Un geste qui va dans le sens de l’affrontement malgré qu’Alessandro Gazzella, Claudio Nucci, Maria Antonietta Pilu, Anna Mastrandrea et Adele Prosperi du Gouvernement Civico ainsi que Carmelo Travaglia, Antonella Di Cola et Angelo Galli de Cerveteri Democratica apparaissent déclarés dans l’acte enregistré au la mairie pour apporter un “soutien extérieur”. Une situation assez ambiguë à quelques jours du vote du rapport budgétaire où le banc pourrait s’effondrer et où la stratégie des dissidents sera comprise. À ce stade-ci, et ce n’est pas une mince affaire, l’administration municipale ne peut actuellement compter sur deux conseillers dans des secteurs clés. Matteo Luchetti du Gouvernement Civique a ramené la délégation aux Travaux Publics à la suite des conseillers. Cependant, l’adjointe au maire Federica Battafarano et Luigi Geronzi, un conseiller municipal qui a rejoint le groupe mixte, ont pris leurs distances avec eux. La boîte de réception des services sociaux est toujours vide après le départ également de Francesca Badini pour “problèmes de travail”. Gubetti et le Parti démocrate, qui la soutient plus que jamais, attendent également une décision de la part du corps civique. «Nous sommes maintenant désemparés – dit le conseiller municipal Gianluca Paolacci -. Je pense que pour avoir une administration plus solide, après la révolte des membres de la majorité eux-mêmes, Gubetti doit avoir le courage de remettre en question tous les groupes politiques, majorité et opposition. Si l’on ne veut pas mettre la ville sous commissariat, ce qui causerait d’énormes dégâts, il faut raisonner au-delà des frontières politiques. A ce jour, après 2 ans, la figure du maire est teintée de nombreuses perplexités, signe évident d’une lacération très profonde.”

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