En Lombardie, il y a un manque de médecins de famille, 90% des postes sont vacants

En Lombardie, il y a un manque de médecins de famille, 90% des postes sont vacants
En Lombardie, il y a un manque de médecins de famille, 90% des postes sont vacants

Il revient en Lombardie après 5 ans Congrès Régional de la Société Scientifique des Médecins de Famille SIMG. Et c’est une nouveauté, compte tenu des priorités qui ont émergé après la pandémie et dans la réorganisation des soins de santé locaux où, entre coupes, réorganisation générale, départs à la retraite, changement de génération, les médecins généralistes constituent un élément essentiel. La Société italienne des médecins généralistes et médecins de premier recours (SIMG) tire la sonnette d’alarme concernant problèmes de santé locaux avec ce Congrès : une occasion significative, car la réalité lombarde représente une coupe transversale de l’Italie, avec de grandes zones métropolitaines, des villes de taille moyenne, des zones géographiquement difficiles d’accès avec de petites zones habitées dispersées et difficiles à corréler. Ainsi, à côté de la qualité avancée des services offerts, il existe des problèmes de nature nationale tels que de longues listes d’attente ou des difficultés d’accès à certains services, sur lesquels SIMG s’engage à collaborer avec les institutions pour apporter des réponses aux citoyens.

Lutte contre la pénurie de médecins, mais il faut aussi former et former du personnel d’études

D’après l’enquête réalisée par la Région Lombardie auprès des Assts de Lombardie, dont depuis le 1er janvier 2024 la responsabilité de la gestion incombait auparavant aux Ats, il manque au total 1435 médecins de famille, une augmentation par rapport à 2023 où, d’après le suivi effectué Dans tous les ATS, il manquait 1326 médecins généralistes et pédiatres de libre choix. Mais le problème de la Médecine Générale n’est pas que numérique, d’autant que cet aspect devrait être atténué d’ici 2030.

A ce stade, en Lombardie comme dans le reste de l’Italie, il y a un problème numérique : tant en médecine générale que dans de nombreuses spécialités, il n’y a pas assez de médecins pour pourvoir les postes vacants. – fait remarquer Massimiliano FrancoPrésident du Congrès et médecin généraliste à Pavie –. Dans la province de Pavie, par exemple, cette année, sur 25 places disponibles pour commencer la formation de trois ans en médecine générale, seulement 8 étaient occupées début mai, toujours à Pavie, sur 74 postes ouverts. Dans les zones dites dépourvues de soins primaires, seules 6 étaient occupées : plus de 90 % restaient vacantes. Ce problème connaîtra un renversement en 2030, lorsque, selon les projections, il y aura un plus grand nombre de médecins en raison de l’augmentation du nombre de personnes admises en médecine. Mais d’autres problèmes risquent de persister : outre la nécessité de former ces nouvelles générations, il faudra rendre la médecine de proximité plus attractive, voire mieux rémunérée, avec des règles précises et un personnel d’appui infirmier et administratif permettant aux médecins d’exercer exclusivement une activité clinique.».

La clé de l’associationnisme

L’une des voies proposées et initiées par la médecine générale est celle de l’association entre différents médecins de famille, pour optimiser les espaces et les ressources disponibles. C’est précisément dans ce but qu’une offre de formation est en train d’être définie non seulement sur les compétences médico-scientifiques, mais aussi sur la dimension organisationnelle et managériale de la Médecine Générale, basée sur les dimensions des différentes réalités. “L’associationnisme est l’avenir de la médecine générale – points forts Massimiliano Franco –. Des formes avancées d’association sont déjà une réalité, avec des regroupements allant d’un minimum de trois médecins à un maximum de 15. Il existe souvent des obstacles, comme la disponibilité d’espaces adéquats dans les grands centres et la rareté des cliniciens dans les zones moins densément peuplées. . L’agrégation nécessite donc un apport organisationnel de la part de l’ASST, qui devrait encourager cette démarche et mettre à disposition du personnel d’études et de soins, afin de rendre plus efficace le travail dans le domaine avec chaque professionnel chargé d’accomplir ses tâches.».

Plus de 200 médecins de famille à Assago pour le Congrès SIMG Lombardie

Le Congrès SIMG Lombardie se tient le samedi 25 mai à Assago (Milan), à l’Hôtel Belstay, avec plus de 200 participants et tous les délégués provinciaux de la Société, parmi lesquels plusieurs jeunes et de nombreuses femmes qui ont récemment pris le relais. Ce rendez-vous manquait dans la région depuis 2019 et revient selon le modèle national : d’une part, il y aura donc de nombreuses séances scientifiques au cours desquelles seront abordés les thèmes qui relèvent de l’action du médecin généraliste, comme la prévention. , troubles non différés , maladies chroniques, fragilité ; de l’autre, des laboratoires de simulation d’activités médicales pour une acquisition rapide et concrète de compétences pratiques. Ce double effort, théorique et pratique, s’inscrit dans l’activité constante de formation et de production de contenus scientifiques du SIMG, selon la ligne nationale. En effet, au cours des dernières semaines, la Société Scientifique a apporté une contribution essentielle à l’approbation des Lignes directrices pour la prise en charge locale des patients fragiles et, dans la Région Lombardie elle-même, il y a quelques semaines, du Plan Diagnostic-Thérapeutique (PDTA) a été publié) pour la démence. Cependant, cette voie ne pourra être couronnée de succès que s’il y a une redéfinition du modèle professionnel de la médecine locale en collaboration avec les décisions de politique de santé.

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