Boom d’Air bnb, loyers élevés et trop de logements restent vides

Il a beaucoup augmenté, restant dans de nombreux cas, la demande de logements dans la province de Bergame n’est pas satisfaiteun territoire dynamique du point de vue de l’emploi et avec des valeurs positives significatives pour les taux de migration interne et étrangère. Il y a un manque de logements, et ceux qui existent sont touchés par la forte augmentation des loyers. Sur le sujet, je SPI-CGIL de Bergamele syndicat des retraités et le SUNIAle syndicat des locataires et cessionnaires CGIL, mandaté une étude menée à l’institut d’analyse Across Concept à Brigue.

Au niveau provincial, selon l’ISTAT, en 2021 plus d’une maison sur 4 était vacante (certaines sont louées comme maisons de vacances ou pour de courtes périodes, d’autres laissées vacantes) : 173 mille sur 640 mille, soit 27% du total (dans la capitale nous sommes à 15,4%).

Le taux de maisons vacantes le plus élevé se trouve à Albino avec 25,3%suivi par Alzano avec 119,3%, Bergame avec 15,4%, Bonate Sopra avec 11%, Caravaggio avec 18,8%, Castelli Calepio avec 14,7%, Cologno avec 14,3 %

Ces dernières années, la formule Airbnb pour les locations à court terme, il est devenu plus intéressant pour les propriétaires de penser à les accueillir pour quelques jours, plutôt que de les louer au locataire traditionnel. L’impact a été particulièrement perturbateur dans Cdes communes à forte tension immobilière comme Bergame, Dalmine, Seriate et Torre Boldone, où il y avait déjà des difficultés notables pour trouver un logement abordable. En particulier, l’année de la capitale italienne de la culture, la municipalité de Bergame a enregistré une croissance de 42% des logements locatifs via cette plateforme.

Malgré les contributions nationales et régionales accordées pour favoriser la croissance des loyers réglementés et conventionnés, la situation du logement s’est avérée particulièrement critique. De plus, ces dernières années, l’évolution du marché immobilier s’est caractérisée avant tout par des ventes et des rénovations, également grâce au soutien économique du gouvernement (par exemple la contribution de 110%).

Comme indiqué dans le Plan triennal pour les services de logement public et social 2023-2025, élaboré par le secteur social de Bergame, de nombreuses familles, même avec des contrats de travail existants, sont confrontées à un énorme écart entre les revenus et le loyer, de nature non transitoire. Les difficultés concernent : les familles économiquement fragiles (unique revenu, faible ISEE, aux revenus discontinus, indigents…) ; moins de 35 ans : jeunes couples et familles nouvellement constituées, étudiants et jeunes travailleurs ; personnes aux fragilités diversifiées : personnes âgées partiellement non autonomes, en détresse mentale, handicapées, personnes en sortie de programmes thérapeutiques, de réadaptation, communautaires, personnes sans abri en situation de grave marginalisation.

L’urgence du logement concerne alors l’augmentation des situations d’arriérés innocents, avec le démarrage conséquent de procédures de libération forcée des propriétés, ainsi que la difficulté de soutenir les échéances des hypothèques et des prêts a commencé pour l’achat de logements, avec l’ouverture de procédures de saisie et la vente de propriétés aux enchères. Cela se voit à la lecture des plans triennaux (2023 – 2025) de l’offre de services de logements publics et sociaux dans différents domaines et à la forte augmentation des demandes d’exécution d’expulsions (2 286 en 2022 contre 939 en 2021).

Encore une fois, à la lecture des plans triennaux de la province, plusieurs autres questions cruciales émergent. Rares sont les municipalités qui envisagent des interventions de rénovation ou de réaménagement de bâtiments individuels ou de zones dégradées pour ensuite les utiliser comme logements sociaux.. Plus rarement, les municipalités prévoient, dans le cadre des règles de Pgt indications spécifiques sur le logement social. Encore plus faible est le nombre d’administrations municipales qui, conformément aux dispositions de la loi régionale 12/05 “Loi pour la gouvernance du territoire”, prévoient des zones de transformation avec l’obligation de libre transfert des zones destinées au logement social et social. logement.

Les difficultés concernent notamment la relation entre la demande et l’offre de logements. Dans divers documents, il est souligné que Les logements SAP (Public Housing Services) mis à disposition sont trop peu nombreux pour répondre à la demande; il arrive donc souvent que les familles qui en ont les droits requis ne peuvent pas accéder à la maison s’ils dépassent une fourchette ISEE très basse (7 500-8 000 euros). Aussi, De nombreux logements sociaux sont vacants en raison du manque d’entretien.: Par exemple, à Bergameselon le Plan Triennal du Logement 2023-2025, 450 des 4 300 logements SAP (services publics de logement) sont vacants en raison du manque d’entretien ; à Dalmine, il y a 80 logements sociaux sur un total de 900. La demande non satisfaite concerne également la location à coûts maîtrisés, à couvrir avant tout par des logements SAS (services de logement social) à louer à des loyers durables, également en consolidant le type de contrats locaux avec loyer conventionné.

« Dans les intentions des décideurs politiques, les programmes de transformation urbaine et les programmes intégrés de régénération urbaine (financés par la Région et le PNRR) constituent une opportunité importante pour promouvoir le logement social afin de créer une nouvelle offre de logements à loyers bas et durables pour les familles avec faibles revenus. Cependant», souligne-t-il Augusta Passera, secrétaire générale du SPI-CGIL de Bergame“Les premiers résultats indiquent qu’il existe une opportunité d’augmenter les opportunités de logement pour les familles qui se trouvent dans ce qu’on appelle la bande grise, c’est-à-dire celles qui ont des conditions ‘élevées’ pour accéder au logement public, mais des conditions ‘faibles’ pour accéder au marché avec la tranquillité d’esprit privée, n’a pas encore été saisi.

Face à cette situation, poursuit le syndicaliste, « il est nécessaire de donner de nouvelles perspectives à l’offre de logement, également en vue de coordonner l’urbanisme et les politiques sociales. L’apport à la révision des outils de planification urbaine apporté par l’approbation de la Loi Régionale n.18/2019 de Régénération Urbaine a activé de nombreuses municipalités dans l’action d’entreprendre des procédures pour modifier les Plans de Gouvernement Territorial, ou pour les réécrire. Mais la régénération urbaine ne peut pas être guidée par les attentes en matière d’aménagement du territoire. La problématique du logement renvoie à une vision précise de la société. Il est nécessaire repenser les outils à court et long terme dont disposent les collectivités locales et le rôle d’autres entités qui peuvent contribuer à accroître l’offre de logements abordables.

Il intervient également sur la question Luisella Gagni, directrice de SUNIA à Bergame : « Sur le marché locatif privé, les loyers ont été affectés par la hausse de l’inflation qui a parfois atteint plus de 10 %. L’augmentation des coûts des services publics a produit une situation d’arriérés qui aurait pu être corrigée ou réduite si les fonds d’aide au loyer avaient été refinancés, augmentant ainsi les pourcentages de locataires expulsés. Toutefois, aucun refinancement n’est arrivé”, souligne Gagni. « À cette situation s’ajoute l’augmentation des locations de courte durée. Le choix d’opter pour ce mode de location a engendré une nombre élevé d’annulations de fin de bail par les propriétaires, entraînant une montée en flèche du nombre d’expulsions suite à la non-libération des logements et à la réduction effective du nombre de maisons disponibles à la location”.

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