Bagarre de Vannacci à Piacenza, quatre Daspos hors de chaque stade jusqu’à cinq ans

Bagarre de Vannacci à Piacenza, quatre Daspos hors de chaque stade jusqu’à cinq ans
Bagarre de Vannacci à Piacenza, quatre Daspos hors de chaque stade jusqu’à cinq ans

Quatre Daspos pour l’attentat survenu dans la soirée du 20 décembre, coïncidant avec la présence du général Roberto Vannacci avec son livre “Le monde à l’envers” au théâtre Président. Les dispositions signées par le commissaire Ivo Morelli ils sont destinés aux personnes qui ont participé à la bagarre – telle que décrite par la police dans le rapport au parquet – qui a eu lieu via Manfredi, près du Président. La peine consiste notamment à interdiction d’accès au stade de football pour une durée totale de 17 ans, cumulant les différents Daspos. Certains avocats de la défense annoncent un appel.

LA MESURE

Comment expliquer l’interdiction de participer à des événements sportifs si l’événement qui a donné lieu à l’interdiction s’est produit dans un tout autre contexte ? L’explication est dans ce qu’on appelle le Daspo “hors contexte”. Introduit par un décret de juin 2019 lorsqu’il était ministre de l’Intérieur Matéo Salvini, le Daspo « hors contexte » est une disposition qui peut s’appliquer à une série de crimes « indépendamment du fait qu’ils aient été commis à l’occasion ou à cause d’événements sportifs ». Parmi ces crimes figure la rixe présumée contre les quatre jeunes impliqués dans les événements violents du 20 décembre.

L’ÉPISODE

D’après ce qu’il a été possible de reconstituer, un petit groupe de personnes d’extrême droite a attaqué certains manifestants de Vannacci qui se rendaient devant le théâtre pour participer à un sit-in autorisé. Un manifestant de 40 ans du collectif ControTendenza a été frappé au visage avec une ceinture et emmené aux urgences.. La version dominante à l’époque était celle de « l’agression en escouade ». Du côté opposé, la thèse de la « réaction à une provocation » a été soutenue. Les investigations de Digos ont alors abouti à cinq plaintes. Quatre personnes, trois d’extrême droite et un militant de gauche, ont été inculpées de bagarre aggravée. Pour deux personnes, l’accusation de blessures a également été ajoutée (pour la cinquième personne, il s’agissait de l’accusation de non-respect d’une mesure à laquelle il avait été soumis auparavant). L’enquête pénale est toujours ouverte. Non

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