Deux jours sur la place pour les Consulteurs de Trieste

TRIESTE Plus de cent jours se sont écoulés depuis la fermeture des deux cliniques de Trieste, dans les bureaux de San Giacomo et San Giovanni, mais la mobilisation des militants se poursuit.

Et c’est précisément mercredi 22 mai, quarante ans après l’approbation de la loi 194/78 pour protéger le droit des femmes à l’interruption volontaire de grossesse, que la Commission de consultance a présenté à la Maison des Femmes le dense programme qui mobilisera les militantes sur 24 et 25 mai.

Il s’agit de « deux jours de lutte et de participation collective », organisés par Non una di meno en collaboration avec le Réseau national de centres d’écoute et de consultations. Les militants rapportent que Trieste ressent déjà les effets de la réduction de moitié du nombre de cliniques. «Avec un personnel en sous-effectif et l’ouverture de douze heures des deux bureaux restants, une spécificité de la clinique se perd: la présence d’une équipe multidisciplinaire qui répond aux besoins des citoyens», souligne Maria Cristina Marzola.

Demain à 14h30, le flashmob itinérant partira de la clinique Valmaura vers la clinique Roiano. Un moment de réflexion sur la violence de genre accompagnera la première journée avec la présentation, à San Giusto, du livre “Caliban et la sorcière” de la philosophe Silvia Federici.

Samedi sera une journée à portée nationale, conçue comme un laboratoire à ciel ouvert pour rencontrer et dialoguer avec les citoyens sur les “consultants absents”, stimulant la réflexion sur les alternatives possibles. Dès 16h, des interventions et des groupes de travail organisés par des experts prendront vie pour débattre de l’auto-examen, de l’interruption volontaire de grossesse, du plaisir, de la ménopause et des maladies sexuellement transmissibles.

Des espaces dédiés aux enfants et adolescents peupleront ensuite le Campo San Giacomo ainsi que des jeux pour enfants sur le thème du consentement. «N’oublions pas – souligne Daniela Antoni – que les centres de conseil devraient avoir l’obligation de parler d’éducation émotionnelle et sexuelle dans les écoles».

« Notre choix » est le cri des femmes en faveur de l’autodétermination ainsi qu’un avertissement contre ce qui a été défini comme « la participation collective ». Les dernières actions des militants en sont la preuve, depuis le lancement de la nouvelle pétition pour demander à la Région de rouvrir les cliniques jusqu’au questionnaire en ligne qui enquête sur la connaissance et l’utilisation des mesures de proximité parmi les citoyens dont les premiers résultats, plus de mille réponses en moins d’un mois, sera présenté samedi.

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