jusqu’à 400 euros pour une chambre double dans un hôtel

Prix ​​​​d’espace pour l’un des derniers groupes de rock stars. Le samedi 25 mai, la RCF Arena de Reggio Emilia accueillera le concert d’AC/DC, la seule étape italienne de la tournée du groupe australien. Les plus de 100 000 places disponibles sont déjà épuisées depuis des semaines et un nombre légèrement inférieur de personnes se préparent donc à arriver à Reggio et à séjourner dans les environs, au moins le soir du concert.

Ac\Dc à Reggio Emilia : 100 000 spectateurs attendus à la Rcf Arena

Ceux qui le peuvent rentreront chez eux, en voiture ou en utilisant les différents trains spéciaux qui sera activé dès les premières heures du dimanche 26 mai, profitant de la courte distance entre la RCF Arena et la gare. D’autres viseront les campings, certains campeurs, mais la majorité – on parle de plusieurs dizaines de milliers de personnes – devra dormir dans des structures d’hébergement. Ou dans des lieux improvisés, étant donné que le nombre d’appartements et de maisons privés disponibles se multiplie, avec des annonces sur les réseaux sociaux, sur les différents tableaux d’affichage de vente en ligne ainsi que sur les portails sectoriels, d’Air BnB à Booking, Expedia, Trivago.

Tarifs complets et prix exorbitants pour séjourner en ville

Et chacun devra composer avec des prix exorbitants, voire quadruplés par rapport aux tarifs de l’époque. Ou, dans le cas du logement, avec des demandes sèches tout aussi salées. Le phénomène ne concerne pas seulement Reggio, mais toute l’Italie. Cependant, la ville émilienne connaît le phénomène à plusieurs reprises : chaque concert bondé au RCF voit des demandes valant des centaines de milliers d’euros. C’est arrivé pour Harry Styles et Nuclear Tactical Penguins en 2023, cela arrive pour AC/DC et cela arrivera en juillet pour Rammstein.

De quels chiffres parle-t-on ? Pour un hôtel, ça coûte 350/400 euros pour les dernières places en chambres simples et doubles, qui peuvent monter jusqu’à 600/700 pour une chambre quadruple. Et cela pour des hôtels haut de gamme, qui restent normalement bien en dessous des 100 euros par jour, dans une ville où les nuitées sont davantage liées aux voyages d’affaires et éducatifs qu’au tourisme. Les structures les plus qualitatives coûtent facilement au-dessus de 500 euros, lorsqu’elles étaient encore disponibles.

Indications de Federalberghi : « Doublement maximum des chiffres »

Aujourd’hui, il reste peu de chambres et – avec la nouvelle augmentation à environ 400 euros – elles risquent également de le rester. Ceux qui le peuvent essaieront de faire les choses différemment. Discours similaire pour les salons privés, où la régulation est impossible, et les publicités sociales, promptes à supprimer, permettent également des négociations moins officielles. Dans ce quartier, un grand appartement a atteint 600 euros.

Et les règles ? La directrice provinciale de Federalberghi Francesca Lombardini a rappelé les indications à ses membres et atteindre au maximum le double des tarifs ordinaires. Mais ce ne sont là que des indications, les tarifs affichés ne sont plus obligatoires et appliquent évidemment toujours des critères de marché, dans le cadre de la réglementation du secteur. Quiconque tire trop haut risque de se retrouver finalement au sec.

La protestation de l’Uil : « Spéculation injustifiée »

Les controverses ne manquaient pas. Roberto Rinaldi, coordinateur de l’Uil Reggio Emilia, parle de “spéculations injustifiées”. Pour le syndicaliste, davantage de contrôles et peut-être de règles de marché seraient appropriés moins agressif. On se demande aussi si ces hôteliers, ayant enregistré des recettes record en raison d’un calendrier d’événements important, ont l’intention de renverser le cap dans la gestion de leurs salariés”.

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