MAIS ÇA SE TERMINE À BOLOGNE, C’EST LE JOUR DE MERCI

MAIS ÇA SE TERMINE À BOLOGNE, C’EST LE JOUR DE MERCI
MAIS ÇA SE TERMINE À BOLOGNE, C’EST LE JOUR DE MERCI

La soirée d’adieux et d’au revoir, mais on pourrait la définir comme le “jour de Thanksgiving” au pesto. Oui, car il est de notre devoir de remercier sincèrement Gila et ses garçons, mais aussi la direction, d’avoir offert aux rossoblù une année sans privations et sans peur : quelque chose qui n’était jamais arrivé au cours de la décennie précédente, marquée par des souffrances indescriptibles.

Grifone et Bologne pourront ainsi offrir un spectacle aux gourmets sans se soucier du résultat : à y regarder de plus près, à l’exception du rouleau compresseur Nerazzurri, les deux équipes révélations de l’année s’affronteront, peut-être les seules à avoir a creusé un fossé entre les prévisions peu encourageantes du mois d’août et les résultats vraiment excellents du mois de mai. Et il n’y a pas d’envie mais seulement de l’admiration pour la Ligue des Champions remportée par les Petroniens, qui ont débuté avec des bases techniques très différentes et non avec l’étiquette de joueurs nouvellement promus.

A Marassi, la salle sera pleine, au mépris de la Ligue de football qui, par déférence envers les monopoles du football télévisé, a une fois de plus relégué Gênes à vendredi, un noble club traité (ou plutôt maltraité) de “parvenu”. Il faut approuver pleinement la déclaration extrêmement lourde des supporters organisés, complétée par des statistiques éloquentes sur le timing des matchs à domicile de Badelj et de ses coéquipiers : une honte.

Cependant, ce moment inopportun n’empêchera pas une célébration spontanée du football, dans les tribunes et sur le terrain. Ce sera un défilé, avec un minimum d’attention justifiée portée au score final. Du côté de Gênes, il y a toujours une forte volonté d’effacer le record de points, 48, récoltés par l’équipe de Gasperson lors de sa première année en Serie A. Il faut une victoire, et Gila y tient beaucoup, pour clôturer un match global. championnat de manière triomphale et inscrivez votre nom au Temple de la renommée de Gênes. De ce point de vue, la formation de base devrait être assez compétitive, avec peu de variations par rapport au scénario habituel.

Les projecteurs sont évidemment tournés vers Albert Gudmundsson, impatient de repartir avec un cadeau spécial : sa sortie prématurée risque cependant de lui permettre de recevoir l’ovation habituellement réservée aux favoris. Kevin Strootman sera également accueilli avec tous les honneurs : il a honoré la cause génoise avec un professionnalisme exemplaire, en plus d’avoir garanti une contribution fondamentale dans la promotion.

Le troisième élément « attentif » est évidemment Mateo Retegui, déterminé à exploiter l’extrême chance de se réévaluer aux yeux de l’entraîneur Spalletti. Ses derniers mois ont été troublés, avec des éclairs très rares et plusieurs performances passées sous le radar. Le carré Rossoblu attend de lui beaucoup plus de performances et, dans la situation actuelle, un but en jeu ouvert, à interpréter comme une “promesse” en vue de la saison prochaine, celle de la rédemption obligatoire.

D’autres applaudissements, en guise de gestes d’affection, seront adressés à Frendrup et Martinez, piliers absolus qui profitent de fréquentations de plus en plus intenses. Ils seront également chaleureusement remerciés mais il leur sera également demandé de ne pas faire pression sur la société pour qu’elle soit vendue. Leur départ serait également une gifle pour l’entraîneur Gilardino, qui a signé le renouvellement après avoir obtenu un engagement de ne pas se démobiliser.

Chapitre formation. En défense, emploi possible, peut-être à temps partiel, pour Bani, à nouveau disponible, un “drapeau”, Vogliacco étant soupçonné de céder sa place. Sur les ailes, Martin est en sécurité à gauche, tandis qu’à droite Sabelli pourrait l’emporter sur Spence, loin d’être certain de rester un an de plus en Ligurie.

Au milieu du terrain, les anciens Badelj et Strootman pourraient faire un “relais”, flanqués de Thorsby et Frendrup, mais Messias et Malinovskyi visent également à rencontrer les supporters du terrain, en espérant devoir passer moins de temps à l’infirmerie. Il vaut la peine d’évaluer s’il faut donner un morceau à Bohinen, le joueur le plus négligé par Gilardino.

La bagarre règne devant. En fait, derrière les deux théoriciens titulaires, Ekuban et Vitinha sont impatients. Et si ce dernier a fait ses valises (seul un achat à prix soldé pourrait le bloquer en Ligurie), le premier reste parmi les suspendus. Les Gênes, en attente d’évolution, l’accueilleront avec enthousiasme : l’entraîneur est confiant de le pouvoir de nouveau à sa disposition en août et tente de convaincre les dirigeants de lui proposer un nouveau contrat.

Bologne n’acceptera guère le rôle de sparring-partner. La Ligue des champions est déjà au réfrigérateur, mais un meilleur résultat que la cinquième place reste en jeu, même si Thiago Motta, désormais satisfait, a déjà commencé à réfléchir à l’aventure Juventus. Cependant, les Génois lui applaudiront, le jugeant comme l’un des champions les plus admirés de cette circonscription dans l’après-guerre. Il manquera le joyau Kirkzee (problème musculaire), remplacé en première ligne par le très jeune et prometteur Castro, mais dans les autres départements, le choix est vaste. Grâce à l’excellent travail de l’Italo-Brésilien au cours de la saison, de nombreux talents ont éclos, dispersés dans toutes les zones du terrain. Les Émiliens jouent en laissant jouer les joueurs, ils marquent abondamment mais ils n’étouffent aucun adversaire. Ainsi, tout le monde à Marassi, profite en toute sérénité de 90 minutes de football captivant et riche en émotions. Ce n’est pas pour tout le monde et ce n’est pas toujours comme ça.

PIERLUIGI GAMBINO

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