un butin d’une valeur de 82 mille euros en 10 coups

PÉROUSE – Dix attentats en quatre mois, plus de 80 mille euros de butin et une fuite à l’étranger déjà prévue pour le dépenser. Mais les caméras se moquent des cauchemars…

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PÉROUSE – Dix attentats en quatre mois, plus de 80 mille euros de butin et une fuite à l’étranger déjà prévue pour le dépenser. Mais les caméras se moquent des cauchemars des buralistes et quatre finissent menottés puis en prison.

La police d’État a en effet exécuté un mandat d’arrêt émis par le parquet dirigé par Raffaele Cantone contre une bande de citoyens albanais, âgés de 39 à 24 ans, considérés par les enquêteurs comme sérieusement soupçonnés de vols aggravés dans diverses entreprises entre l’Ombrie. , la Toscane et les Marches ces derniers mois. Selon les résultats de l’enquête menée par l’escouade volante de Pérouse, les quatre Albanais étaient les véritables auteurs des attaques contre les bureaux de tabac et les établissements commerciaux de Pérouse (avec quatre attaques entre le 10 mars, le 24 avril, le 19 et le 20 mai), Gubbio (deux attentats en avril), mais aussi Porto San Giorgio (vol le 26 mars), Fabriano (18 mai) et aussi une tentative de vol à Cortona le 3 mai. À cela s’ajoute le tir d’où sont venus les premiers indices contre le gang. Les enquêtes de Mobile, dirigées par Maria Assunta Ghizzoni, ont débuté en février dernier, lorsque – selon les accusations – deux des suspects ont attaqué un bureau de tabac à Bastia. Après avoir forcé le volet, ils sont entrés dans les lieux, emportant un petit trésor de cartes à gratter et sept mille euros en espèces. Mais c’est précisément ici que la bande a été arrêtée, ce qui a amené les enquêteurs à concentrer leur attention sur les quatre criminels. En effet, la visualisation des images de vidéosurveillance dont l’entreprise était équipée, ainsi que les investigations complémentaires menées immédiatement après l’attaque, ont permis à la police mobile de retrouver l’identité des deux premiers citoyens albanais. Auxquels se sont ajoutés au fur et à mesure des investigations les deux autres complices, tous considérés par les enquêteurs comme impliqués dans les attentats.
Surtout, les quatre auraient été très organisés, une véritable bande et non des improvisateurs au dépourvu. Avec des attentats planifiés et étudiés dans les moindres détails, avant de passer à l’action: «Chacun avec des tâches bien définies – explique dans une note le procureur général Raffaele Cantone – dont un avec le rôle de “partie prenante” après avoir identifié par des inspections les buralistes pour voler, la nuit – presque toujours en utilisant des outils de cambriolage – ils y seraient entrés et en auraient retiré des cartes à gratter, du tabac, des cigarettes électroniques et de l’argent liquide”. Pour une valeur totale du butin de 82 804 euros.


Mais pas seulement. Car les quatre, après les derniers coups de feu de la semaine dernière, voire trois en trois jours consécutifs entre Fabriano et Pérouse, selon ce qu’ont recueilli les enquêteurs, étaient déjà prêts à s’enfuir. Prêt à quitter l’Ombrie et l’Italie pour profiter au loin des biens volés. Sur la base des éléments acquis, une fois identifiés tous les suspects, qui se sont révélés sans abri et avec des casiers judiciaires divers, il est apparu «le désir des quatre de quitter le territoire italien – confirme encore Cantone – et pour éviter la risque d’évasion, il a été jugé nécessaire de délivrer un mandat de détention.” Le groupe a été retrouvé dans un centre d’hébergement à Pérouse et soumis à une perquisition personnelle et à domicile : à l’intérieur de la pièce, la police a trouvé 1 500 euros en espèces, des téléphones et d’autres matériels utilisés pour les perquisitions, tous saisis. Les quatre, après validation de la disposition par le juge d’instruction, se sont retrouvés à la prison de Capanne.

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